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Cameroun : Eric Tataw accusé d’avoir incité à des meurtres

Eric Tano Tataw, 38 ans, ressortissant Camerounais est accusé d’avoir incité à des meurtres au Cameroun, par des  appels en ligne à des attaques violentes contre la population civile de son pays et pour collecte de fonds pour fournir des AK-47 aux groupes séparatistes selon un communiqué datant du 25 avril 2025 du bureau du procureure du Maryland aux Etat-Unis. Surnommé le « maître de la mutilation » Eric Tano Tataw, est accusé d’avoir conspiré en vue de fournir un soutien matériel à des groupes séparatistes armés au Cameroun et d’avoir proféré des menaces visant à blesser ou à kidnapper. S’il est reconnu coupable, Eric Tano Tataw encourt une peine maximale de 15 ans de prison pour le chef d’accusation de « soutien matériel » et de cinq ans de prison pour chaque chef d’accusation. 

Surnommé le « maître de la mutilation » le Camerounais Eric Tano Tataw, 38 ans vivant aux Etats-Unis, est accusé d’avoir incité à des appels en ligne à des attaques violentes contre la population civile du Cameroun et pour collecte de fonds pour fournir des AK-47 aux groupes séparatistes, selon un communiqué du bureau du procureur du Maryland datant du 25 avril 2025. Selon le procureur, Eric Tataw et ses complices auraient orchestré et financé un plan machiavélique visant à renverser un gouvernement étranger. Ils auraient eu recours à une violence inimaginable tout en instillant la peur chez des victimes innocentes pour faire avancer leurs objectifs politiques.

Maître Garry qui agit en gourou depuis Maryland aux Etats-Unis devrait comprendre que demander son autonomie ou l’autonomie d’une partie du Cameroun son pays est un droit universel. Mais lorsqu’il demande de faire attentat aux vies humaines, de bafouer les droits humains, depuis un sol étranger, la justice américaine a le droit de le traquer et de le poursuivre.

SADIO MOREL KANTÉ , Analyste politique

Les procureurs fédéraux ont indiqué que le suspect vivait dans le Maryland lorsqu’il a publié en ligne des directives demandant aux sécessionnistes de sectionner des membres, une pratique qu’il appelait le « garring ». L’expression « petit garri » etait utilisée par Eric Tataw pour désigner l’ablation de doigts ou d’autres petits appendices, et l’expression « grand garri », concernaient l’arrachage de gros membres ou le meurtre. Toujours selon les procureurs fédéraux, Eric Tataw aurait personnellement publié des centaines de messages sur Facebook, YouTube et Twitter appelant à « des attaques contre des civils camerounais », cherchant à lever des fonds pour armer les Amba Boys et « menaçants » contre « des personnes soupçonnées de travailler pour le gouvernement ou de collaborer avec lui ». Ces messages ont été régulièrement consultés par des dizaines de milliers de personnes. 

Cela fera comprendre à beaucoup d’internautes que ce n’est pas parce qu’on est sur les réseaux que depuis un autre pays, ou même depuis son propre pays qu’on peut inciter à la violence, à la haine, alors que la justice, le droit est là pour réglementer les choses qui pourront se passer sans qu’il n’y ait ceci. Il y a des pays qui sont sécessionnistes, il y en a beaucoup qui le sont sans faire appel à la violence, à des meurtres, au sectionnement des membres des gens. Je crois qu’un petit tour en prison parce que je crois qu’il reste 20 ans ou plus de prison lui fera du bien et fera comprendre à bon nombre de nos compatriotes qui se trouvent en sol étrangers que activer les réseaux pour bafouer les droits humains ne protège pas.

SADIO MOREL KANTÉ , Analyste politique

S’il est reconnu coupable, Eric Tano Tataw encourt une peine maximale de 15 ans de prison pour le chef d’accusation de « soutien matériel » et de cinq ans de prison pour chaque chef d’accusation de « communication menaçante visant à blesser ou à kidnapper”. Cette décision de la justice américaine met en index la manipulation meurtrière ayant conduit de la diaspora camerounaise à manipuler des concitoyens afin de créer un état fictif de l’Ambazonie au terme d’une ravageuse guérilla civile dans le sud-ouest et le nord-ouest du pays. Un drame qui aura fait plus de 5000 victimes et des milliers de déplacés.

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