La Zone industrielle Ouassa-Baboute est le défi actuel que s’est donné le Cameroun en termes d’industrialisation. Ce projet selon les autorités va comprendre un technopôle agro-industriel mais également des bassins de production, des centres de collecte, et des unités de première transformation. Pour le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique camerounais, ce projet s’inscrit dans une stratégie de développement permettant de décongestionner les grands centres industriels du pays.
Au Cameroun les autorités sont mobilisés pour l’aménagement de la nouvelle zone industrielle Ouassa-Baboute d’une superficie de 574000 hectares situé dans la région du centre notamment entre les départements de la Haute-Sanaga et du Mbam et Kim . Le projet comprend un technopôle agro-industriel à construire dans le groupement Ouassa-Babouté. Le projet intégrera également des bassins de production, des centres de collecte, et des unités de première transformation, indiquent les autorités. Par ailleurs, le 20 décembre 2022, l’exécutif a entamé avec l’indemnisation de 123 victimes de pertes des droits fonciers et de destruction des biens dans le site de Ouassa-Babouté, lieux où sera aménagée cette zone industrielle.
Pour le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique camerounais, Gabriel Dodo Ndocke, l’objectif de la mise en place de ce parc technologique agro- industriel est de faire converger sur une même aire géographique des instituts de formation, des centres de recherches, des espaces d’incubations et des zones industrielles. Ceci dans le but de créer une synergie entre développeurs de savoir-faire et entreprise de production industrielle dans des projets collaboratifs et innovants pour mettre sur le Marché des produits donc la nouveauté et la qualité devront conquérir un grand marché national et international.
Le coût de réalisation de ladite infrastructure est de 120 milliards de FCFA. Outre la zone industrielle Ouassa-Baboute en cours de finalisation, le pays possède actuellement les zones industrielles Douala-Bassa, Bonabéri, Banengo et Koptchou, Ngaoundéré, Djamboutou,Nkwen, Ombé et Yaoundé-sud encore en travaux. Leur fonctionnement effectif, permettra au Cameroun de tirer d’importants bénéfices des opportunités d’échanges qu’offre zone de libre échange continental africaine, vaste marché d’au moins 1, 2 milliards de consommateurs.