Au Cameroun, pour réduire le nombre de catastrophes naturelles enregistrées au fils des dernières années, le gouvernement ambitionne de limiter les constructions dans les zones à risque. Les membres du gouvernement ont tenu à cet effet une réunion le 15 octobre 2023, à Yaoundé pour établir des solutions définitives au problème d’inondation et d’éboulement de terrain dans le pays.
Le drame de Mbankolo survenu le 8 octobre 2023 à Yaoundé est venu porter à plus de 100, le nombre de personnes décédées dans un glissement de terrain au Cameroun. Pour pallier le problème, le gouvernement appelle les populations à quitter les zones à risques. Selon les résolutions d’une réunion interministérielle tenue le 15 octobre 2023, les autorités annoncent la destruction des maisons construites sur des zones à risques.
“Si le bâtiment est détruit au niveau des fondations, c’est moins douloureux. L’idée est donc que nous n’accepterons pas que les gens construisent dans les zones à risque, parce que c’est une politique gouvernementale qui interdit de construire dans une zone à risque”
Paul Atanga Nji , Ministre de l’administration Territorial, Cameroun
Le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature de la République du Cameroun confirme à travers une analyse documentée en 2019, sur les catastrophes naturelles au pays que les responsabilités sont partagées entre les populations et les pouvoirs publics. D’où l’application rigoureuse de la loi sur l’urbanisme afin d’anticiper sur les évènements.
“Nous recherchons des zones où nous pourrions construire des maisons, où nous pourrions sortir les gens qui construisent dans ces zones marécageuses et les sortir de cette situation.”
Célestine Ketcha Courtes, Ministre de l’Habitat et du Développement, Cameroun
Pour inverser la tendance qui siège au Cameroun depuis 2019, au-delà de mettre en place un mécanisme de sensibilisation, le gouvernement invite toutes les parties prenantes à l’action et désormais anticipe sur des mesures de prévention.
