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Cameroun : le gouvernement sursoit la répercussion de nouveaux impôts sur les salaires

Dans une correspondance au président du Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a demandé à l’organisation patronale de « surseoir » à l’application des nouvelles mesures relatives à l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) contenues dans la loi de finances 2024. Cette annonce est faite après la demande du syndicat industriel du Cameroun d’« une suspension à effet immédiat » de l’application desdites mesures fiscales qui comprennent notamment l’imposition globale des avantages en argent versé aux salariés au titre d’avantages en nature (logement, électricité, eau, véhicule, domestiques, nourriture) et le plafonnement de la déduction des frais professionnels.

Au Cameroun, le ministre des Finances Louis Paul Motaze a appelé, le 12 janvier, le Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam, né de la fusion entre Gicam et Ecam) à « surseoir » à l’application des nouvelles mesures relatives à l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) contenues dans la loi de finances 2024. Cette loi de finances 2024 a prévu, au rang des dispositions nouvelles, l’imposition globale des avantages en argent versé aux salariés au titre d’avantages en nature (logement, électricité, eau, véhicule, domestiques, nourriture) et le plafonnement de la déduction des frais professionnels.

“Premièrement, c’est tellement tout nouveau, par le passé ont allait pas jusqu’à fiscalise Les avantages en nature, logement, électricité,véhicule domestique, nourriture, le plafonnement de la déduction des frais professionnels, ce n’était pas souvent le cas. J’estime que les contribuables ont été victime surtout les petits contribuables, d’une sorte d’inquiétude lors de l’institution de ce que l’on appelle le droit de timbre automobile il ya 2 ans et demi donc 2022-2023”

Jean Marie Biada, Analyste financierCameroun

Selon les entreprises, ces nouvelles dispositions fiscales génèrent une augmentation très substantielle de l’imposition des salariés, et donc, corrélativement, une forte diminution de leurs revenus nets disponibles, après retenue à la source de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (l’IRPP) et autres impôts, taxes et cotisations effectuées par leurs employeurs. 

“On est pas en train de s’intéresser à celui qui est au smig ce ne sont pas eux qui sont concernés ici, ce sont ceux qui ont 2 millions, 3 millions , 5 millions de salariés à la fin du mois. De vous à moi que quelqu’un qui as 5 million de salaire a la fin du mois s’il paye 500 mil francs d’impôts pour moi on devrait chipote déçu car c’est de l’équité sociale”

Jean Marie Biada, Analyste financierCameroun

Notons  que cette correspondance du Minfi  intervient après que le Syndicat des industriels du Cameroun (Syndustricam), l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (Asac), le Cercle d’affaires français du Cameroun (Cafcam), la Chambre de commerce européenne au Cameroun (Eurocham) et la Chambre de commerce du Royaume-Uni au Cameroun (Ukcham) ont demandé au ministre des Finances « une suspension à effet immédiat » de l’application desdites mesures fiscales. Louis Paul Motaze recommande aux différents acteurs d’attendre des précisions sur les modalités d’application et de mise en œuvre des nouvelles dispositions de la loi de finances avant toute implémentation. 

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