Confronté d’une part aux effets du covid-19 et d’autre part à la crise sécuritaire dans les régions anglophones du pays, le secteur privé camerounais est en quête de nouveau souffle. Désormais, l’amélioration de la compétitivité est le nouveau défi des entreprises du Cameroun en s’appuyant notamment sur le numérique qui représente 43% des nouvelles sociétés créées.
Depuis 2016, les entreprises ont subi des pertes de l’ordre de plus 800 milliards de FCFA au Cameroun. Pour le Groupement interpatronal GICAM, au vu de ces chiffres veut réactiver les partenariats au développement pour soutenir le secteur privé. Un secteur privé camerounais qui subit la double peine de la crise anglophone et de la pandémie de covid-19. Face à ces défis, les entreprises veulent améliorer leur compétitivité.
La structure du secteur privé est diversifiée au Cameroun. Les industries à la traîne souffrent d’un déficit énergétique de 340 MW qui plombe leur essor, au-delà des aléas sanitaires et sécuritaires. D’un autre côté, le numérique est un secteur émergent, qui concentre aujourd’hui 43% de création d’entreprises.
Selon des observateurs, garantir la compétitivité des entreprises passe par la promotion des investissements privés nationaux et le choix des prêts à taux préférentiels. Autre chantier important pour le développement du secteur privé camerounais, la diversification de sa production. Pour le Fonds monétaire international, l’atteinte de cet objectif sera possible grâce à l’amélioration du climat des affaires et de la gouvernance.