Le projet « Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture du numérique en Afrique centrale (Pricnac) », financé par l’Union européenne à hauteur de quatre millions d’euros et mis en œuvre par l’Oeacp (Organisation des Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique), fait son bilan. Ceci à la faveur d’un atelier organisé dans la capitale économique du Cameroun.
Les dépenses en recherche et développement des Etats-Unis, considérés comme la première puissance économique mondiale, représentent environ 3,5% du PIB du pays selon les données de la Banque mondiale. Dans la plupart des pays africains, ce ratio est de moins de 1% du PIB, l’Afrique du Sud et le Maroc, modèles sur le continent, ayant un ratio de 0,6%. Conscient de l’intérêt de la recherche pour les politiques publiques, la transformation économique et les pratiques sociales, l’Organisation des Etats de l’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) a lancé de 2021 à 2025 pour ses Etats membres le projet Pricnac (Promotion de la recherche, de l’innovation et de la culture numérique en Afrique centrale), un projet qui arrive à son terme et pour lequel un atelier de capitalisation est organisé à Douala du 10 au 14 mars 2025.
Dix sept projets ont été appuyés par le PRICNAC , la mise en œuvre a été faite principalement au Cameroun et en République démocratique du Congo. Mais étant donné que les projets ont été mises en œuvre en consortium , on peut dire que tous les autres pays de l’Afrique centrale , les huit pays ont également participé à la mise en œuvre du PRICNAC .
Jean Calvin Tjombe, Coordinateur projet du Pricnac
A noter que dans le cadre du projet PRICNAC , l’Union européenne a investi 1,930 million d’euros (environ 1,264 milliard FCFA) pour le financement de 12 micro-projets au Cameroun en 4 ans. Des micro-projets portant sur la recherche, l’innovation, le numérique, les savoirs locaux. La capitalisation vise aussi à disséminer les bonnes pratiques observées.
Dans le domaine du numérique , dans le domaine des matériaux , dans le domaine de l’employabilité des femmes. On a plusieurs solutions qui ont été mises en place , on a des marques qui ont été déposées, on a eu des personnes qui ont leurs capacités renforcées, aussi bien des enseignants que des étudiants et le bilan global est très satisfaisant .
Alain Kiyindou, Directeur régional, AUF Afrique centrale et Grands Lacs
Pour rappel, le projet PRICNAC a pour objectif de renforcer les capacités de recherche-innovation dans les pays d’Afrique centrale par la consolidation des écosystèmes d’innovation, des synergies productrices, de l’entrepreneuriat, du numérique et des politiques d’innovation au service du développement durable et de la réduction de la pauvreté.