Avec moins de 10 % de matchs sans but et des attaques portées par des stars comme Kundananji, la CAN féminine 2025 marque une rupture nette avec l’édition 2022. Jeu sur les ailes, centres répétés et intensité accrue dessinent les contours d’un football africain plus moderne et spectaculaire.
La CAN féminine 2025, accueillie par le Maroc, s’affirme comme l’une des plus offensives de l’histoire du tournoi. Dès les premiers matchs, le ton est donné : des scores ouverts (2-2 entre le Maroc et la Zambie), un volume élevé d’occasions créées et une verticalité marquée dans le jeu. Les équipes misent davantage sur les ailes et les projections rapides. À titre d’exemple, le Maroc affiche 10 tirs cadrés par match depuis le début du tournoi, contre 6,2 en moyenne lors de l’édition précédente.
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MAME MOUSSA CISSE, Sélectionneur équipe féminine A – Sénégal
Par rapport à 2022, la CAN 2025 est nettement plus offensive : moins de 10 % de matchs sans buts contre 26 % auparavant. La Zambie joue plus haut, portée par Kundananji (3 buts). Le Nigeria multiplie les centres (17 par match contre 10), signe d’une animation plus latérale et européenne.
«C’est ce sur quoi vous travailliez. Nous avons joué ces deux matchs où il a concédé un but, et quand il a fallu beaucoup de travail, je pense que tout le monde a vu que l’équipe était très organisée et que nous avions beaucoup d’adversaires. Je pense que c’est grâce à la préparation. »
Barbra Banda, Joueuse – Zambie
La CAN féminine 2025 est en train de redéfinir les standards offensifs du tournoi. Les meilleures buteuses comme Ghizlane Chebbak (Maroc), Barbra Banda (Zambie) ou Ifeoma Onumonu (Nigeria) brillent non seulement par leur efficacité, mais aussi par leur mobilité dans les espaces, leurs appels entre les lignes et leur capacité à finaliser des actions collectives construites dans la largeur. Loin de l’approche prudente des précédentes éditions, cette CAN marque une rupture stylistique.
