Le Cap-Vert a minimisé la révision à la baisse des prévisions de croissance de la Banque mondiale pour 2025, la qualifiant de « variation normale ». Le rapport Africa Pulsar a abaissé les perspectives de croissance du PIB du Cap-Vert en 2025 de 5,9% à 5,4%. Lors d’une intervention le 17 octobre, le ministre des Finances, Olavo Correia, a souligné que, malgré une croissance « à un bon niveau », elle reste insuffisante et nécessite des réformes structurelles dans des secteurs clés pour éviter qu’ils ne freinent le développement économique. Par ailleurs, le Cap-Vert a intégré le groupe des pays à revenu intermédiaire supérieur le 1er juillet 2025. Cette avancée, annoncée par la Banque mondiale, fait suite à une augmentation de 16,8% du revenu national brut par habitant entre 2023 et 2024.
Le gouvernement capverdien a minimisé, le 17 octobre 2025, la révision à la baisse des prévisions de croissance de la Banque mondiale pour cette année, la jugeant dans la fourchette de « variation normale ». Le rapport Africa Pulsar de la Banque mondiale, publié début octobre, avait ramené les perspectives de croissance du PIB du Cap-Vert en 2025 de 5,9% à 5,4%. Selon le ministre des Finances du Cap-Vert, Olavo Correia, le pays connaît une croissance à un « bon niveau », « bien au-dessus de l’Afrique subsaharienne » et de la croissance mondiale, mais il a souligné que ce taux reste insuffisant pour les besoins actuels du pays.
« Nous croissons pratiquement à la limite de notre potentiel, entre 5 et 7 %. Nous nous situons donc dans cette fourchette, par rapport à ce que nous considérons aujourd’hui comme le potentiel de croissance économique du Cap-Vert : entre 5 et 7 % Par conséquent, dans cette fourchette, cette variation est normale. Mais ce que nous devons faire, et ce que nous faisons, c’est réformer l’économie afin d’accroître notre potentiel de croissance. »
Olavo Correia, Ministre des Finances – Cap-Vert
Reconnaissant les obstacles dans des secteurs clés tels que l’énergie, la connectivité, l’assainissement, la santé, la formation et les investissements privés, Olavo Correia a plaidé pour des réformes structurelles. Selon lui, l’absence de ces réformes transformerait ces secteurs en goulots d’étranglement pour la croissance économique.
« Ce que nous faisons actuellement, ce sont des réformes structurelles. Nous devons travailler pour que l’économie capverdienne croisse entre 5% et 7% à court terme et ensuite accélérer les réformes pour que notre potentiel double et que nous puissions atteindre des niveaux de croissance supérieurs à 10%, entre 10% et 12%. »
Olavo Correia, Ministre des Finances – Cap-Vert
Le Cap-Vert a intégré le groupe des pays à revenu intermédiaire supérieur le 1er juillet 2025. Cette avancée, annoncée par la Banque mondiale, fait suite à une augmentation de 16,8% du revenu national brut par habitant entre 2023 et 2024. La croissance réelle de 7,3% en 2024, principalement tirée par le tourisme, a soutenu cette transition. Une réduction du déflateur du PIB, reflétant une inflation intérieure plus faible, a également contribué à ce progrès économique.
