Le Cap-Vert, dont le dernier scrutin présidentiel de 2016 a été jugé libre et équitable par les observateurs locaux et internationaux, doit tenir son élection présidentielle ce dimanche 17 octobre. Le pays insulaire est considéré comme l’un des plus démocratiques au monde. Caractérisé par une alternance régulière entre les partis depuis 1991 et une liberté dont bénéficie la presse, on espère qu’il fera encore ses preuves en 2021.
Le Cap-Vert, un exemple de stabilité politique et démocratique en Afrique. Cet archipel est pratiquement l’un des rares à éviter les crises électorales sur le continent. L’indice Mo Ibrahim 2020 classe le pays parmi les meilleurs élèves en matière de bonne gouvernance en Afrique. Il occupe le deuxième rang sur 54 pays africains après Maurice, avec une note de gouvernance globale de 73,1%. Également selon le classement 2020 des pays les plus démocratiques au monde, publié par l’indice britanique “Economist Intelligence Unit”, le Cap-Vert occupe le 26ème rang.
Ce dimanche 17 octobre 2021, les Capverdiennes et Capverdiens se choisissent un nouveau président. Le chef de l’État sortant Jorge Carlos Fonseca après avoir accompli deux mandats consécutifs ne sera pas en lice. Jorge Carlos Fonseca, qui n’a pas touché à la constitution du pays durant son mandat.
A la veille de cette élection dans un contexte de covid-19, les attentes de la communauté internationale et des populations sont grandes. On espère tout d’abord voir le Cap-Vert continuer à être un modèle de stabilité politique et d’alternance démocratique dans la sous région ouest africaine, puis amorcer sa relance économique post covid-19. Pour la première fois depuis l’indépendance de ce pays lusophone, sept candidats vont briguer la magistrature suprême.