La libre circulation des biens et des personnes est un principe fondamental de la CEDEAO. Cependant, malgré les efforts déployés, la mise en œuvre de cette politique rencontre encore des défis importants.
Renforcer l’intégration économique et sociale entre ses Etats membres. C’est l’un des plus grands défis de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. La mise en œuvre de la libre circulation des biens et des personnes rencontre encore des obstacles qui entraînent des pertes estimées chaque année à environ 2% du PIB de la sous-région. Une rencontre dédiée à cette problématique s’est tenue cette semaine en Côte d’Ivoire.
L’objet de cette rencontre est de permettre aux parlementaires de s’enquérir des difficultés que rencontrent les ressortissants de la CEDEAO et ensuite proposer des solutions adéquates afin que et bien nos ressortissantes puissent circuler librement sans contraintes entre les différentes frontières de la CEDEAO.
FANTA CISSÉ, Représentante de la CEDEAO en Côte d’Ivoire, Guinée
Une intégration qui n’est pas encore pleinement opérationnelle, 50 ans après la naissance de l’organisation. Ce qui pèse sur le commerce intrarégional qui stagne à moins de 15% du total des exportations. En cause notamment : les contrôles aux frontières.
Le Parlement vient aujourd’hui jouer un de ses rôles importants à savoir le contrôle de l’action gouvernementale. C’est ce que nous sommes venus faire. Aller nous rendre compte de l’effectivité de la mise en œuvre du programme de la CEDEAO aux frontières.
MAMADOU SAKO, Chef de la délégation de la CEDEAO, Côte d’Ivoire
Pour les analystes, il est urgent pour la CEDEAO de poursuivre ses efforts visant à éliminer les obstacles à la libre circulation qui demeure un élément clé de la stratégie d’intégration régionale.
