La Cemac a renoué ce 17 mars avec le Sommet des chefs d’Etat en présentiel après le dernier sommet physique en 2019. Les problématiques économiques, monétaire, de gouvernance de l’institution et de sécurité dans la sous-région ont servi de point de discussion pour ce sommet.
Les travaux du 15e sommet ordinaire des chefs d’Etats de la CEMAC se sont tenus dans un contexte de crise mondiale généralisée du aux effets de la crise du covid 19 mais aussi du conflit russo ukrainien. Si on peut saluer la résilience des économies de cette région qui ont tant bien que la renoué avec une croissance positive, les recommandations issues de travaux montrent que les défis restent importants. Ces recommandations permettront entre autre d’avancer sur le programme des réformes économiques et financières avec les projets intégrateurs, d’améliorer le financement de l’institution par le recouvrement optimal de la taxe communautaire d’intégration mais aussi d’accélrer le processus de fusion attendue des communautés econimiques d’afrique centrale pour une meilleure interaction avec le vaste marché africain. Bien entendu ces chantiers qui ont pour finalité la consolidation de l’intégrations des personnes, des services des biens dans un esprit de solidarité et pour le développement doivent s’appuyer sur le bonne gouvernance et la sécurité. Des objectifs qui vont bénéficier d’un autre dynamisme avec le nouveau leadership incarné au sommet par le nouveau président de la conférence des chefs d’Etat CEMAC , le Président centrafricain Faustin Archange Touadéra qui a succédé au Président camerounais Paul Biya.