En Centrafrique, 478 ex-combattants rebelles dont 15 militaires déserteurs ont rendu, le 9 novembre 2024 à Bangui, la capitale centrafricaine, leurs armes et munitions dont 1.788 munitions, huit lance-roquettes et 30 AK-47, pour intégrer le processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR). D’ailleurs les ex-combattants rebelles qui ont remis leurs effets militaires et armes de guerre sont issus de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui avaient tenté de prendre le pouvoir par la force en 2020 selon les autorités centrafricaines.
Le 9 novembre 2024, 478 ex-combattants rebelles dont 15 militaires déserteurs ont rendu leurs armes et munitions dont 1.788 munitions, huit lance-roquettes et 30 AK-47, pour intégrer le processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR). Cette opération de désarmement volontaire intervient après celle du 24 au 27 octobre 2024 à Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka où plus de 100 ex-combattants rebelles de la CPC ont rendu leurs armes.
“Remise d’arme volontaire égale moins de conflit”
Faustin Archange Touadera, Président de la République – Centrafrique
Selon les autorités centrafricaines, l’objectif du processus de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement (DDRR) est de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans les environnements post-conflit afin que le rétablissement et le développement puissent être amorcés. Le processus de DDR aide également à renforcer les capacités nationales pour faciliter la réintégration des anciens combattants et soutenir les communautés accueillant des anciens combattants et œuvrant pour leur réintégration pacifique et durable.
“Convaincu que tant que les armes ne sont pas silencieuses dans nos villes, dans nos quartiers, sur nos routes, c’est la génération future, c’est la jeunesse, c’est le commerce en un mot c’est le développement durable de notre pays qui en souffrent.”
Faustin Archange Touadera, Président de la République – Centrafrique
Notons que cette opération a été coordonnée par l’équipe du DDRR conjointement avec le ministère de la Défense nationale centrafricaine. Les ex-combattants rebelles qui ont remis leurs effets militaires et armes de guerre sont issus de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui avaient tenté de prendre le pouvoir par la force en 2020 selon les autorités centrafricaines.