En République centrafricaine, la paix n’est plus seulement une ambition. C’est désormais une stratégie politique, économique et diplomatique assumée. Sous l’impulsion du président Faustin-Archange Touadéra, les efforts pour stabiliser le pays se doublent d’une volonté affirmée de le rendre attractif aux investissements, aux partenariats et aux talents.
Depuis son avènement au pouvoir, le président Faustin Archange Touadéra fait de la paix une priorité. L’Accord politique pour la paix et la réconciliation, signé en 2019 avec 14 groupes armés, a ouvert la voie à une stabilisation progressive du pays. En 2025, plus de 80 % du territoire est désormais sous contrôle des forces régulières, selon le ministère de la Défense, et les violences armées ont reculé de 40 % entre 2021 et 2024, d’après les Nations Unies. Le pays est résolument engagé dans une dynamique de développement.
“Nos priorités consistent à investir davantage dans le capital humain, l’énergie, les infrastructures routières, la digitalisation, l’agriculture intelligente face aux changements climatiques et aux chocs qui creusent davantage l’écart entre les pays fragiles et les pays avancés, et la révolution énergétique.
Faustin Archange TOUADERA, Président de la République – Centrafrique
Sur le front diplomatique, le chef de l’État ne ménage pas ses efforts. La tenue à Bangui du Caucus africain 2025 en est une illustration forte. Ce sommet international vient confirmer le retour progressif de la Centrafrique sur la scène régionale et mondiale. La coopération avec des partenaires comme le Congo-Brazzaville, le Tchad, le Cameroun, mais aussi la Russie et la Chine, se renforce. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 2022 et 2024, les investissements directs étrangers ont bondi de 18 %, un signe de regain de confiance des investisseurs.
“Ce Caucus doit être le lieu d’une introspection lucide, mais aussi d’un engagement renouvelé à faire émerger des solutions africaines aux défis africains. Je vous invite donc à tirer profit de cette Réunion pour aller jusqu’aux fonds des problèmes et défis de financement auxquels notre continent fait face afin de s’accorder sur les recommandations que nos Gouverneurs présenteront à la Directrice Générale du Fonds Monétaire International et au Président du Groupe de la Banque mondiale.”
Faustin Archange TOUADERA, Président de la République – Centrafrique
Avec des avancées notables sur le plan sécuritaire, une politique d’incitation à l’investissement, et une diplomatie offensive, le président Touadéra entend faire de la paix un moteur de transformation. Mais les défis restent nombreux à l’image de l’insécurité résiduelle dans l’Est, les lenteurs administratives, ou encore le besoin de financements massifs pour les infrastructures.
