En Centrafrique, le secteur privé veut redevenir le moteur du développement. Ce mercredi à Bangui, le Forum sur l’Investissement et les Partenariats a été officiellement lancé. Objectif : attirer les capitaux étrangers et renforcer les entreprises locales.
L’investissement public et privé avoisine les 15% du PIB. Le Forum sur l’Investissement et les Partenariats, initié par le cabinet CARAT Investissements, marque un tournant dans la dynamique économique nationale. Cette plateforme réunit décideurs publics, investisseurs et entrepreneurs locaux autour d’un même objectif : transformer les promesses en projets concrets pour relancer l’économie centrafricaine.
“ Mon cabinet, CARAT Investissements, a initié ce Forum avec pour objectif principal d’attirer des investisseurs étrangers en République centrafricaine, mais aussi de valoriser nos opérateurs économiques qui portent déjà des projets solides. Il s’agit également de mettre en évidence la disponibilité et la capacité des banques et des institutions financières à accompagner efficacement nos PME et PMI. ”
Ange Maxime Kazagui, Fondateur de CARAT Investissements – Centrafrique
Soutenu par le gouvernement, ce Forum s’inscrit dans la continuité de la table ronde de Casablanca et du Caucus africain. Pour les autorités, c’est la preuve d’un engagement réel à améliorer le climat des affaires et à créer des conditions favorables à l’investissement.
“ Après le Caucus africain et la table ronde de Casablanca tenue du 14 au 15 septembre, cette rencontre d’affaires représente une grande opportunité pour notre pays. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement, car sans son appui, ce forum n’aurait pas pu se tenir. C’est une preuve que le gouvernement ne ménage aucun effort pour améliorer le climat des affaires et les conditions d’investissement en République centrafricaine.”
Thierry Patrick Akoloza, Ministre du Commerce et de l’Industrie – Centrafrique
Pendant trois jours, les échanges B2B, panels thématiques et présentations de projets offriront une vitrine du potentiel centrafricain dans les secteurs de l’agro-industrie, de l’énergie et des infrastructures estimés à 300 millions de dollar selon la banque mondiale ? . Une étape décisive pour transformer la vision du Plan National de Développement en actions tangibles.
