Après un peu plus d’une semaine de campagne électorale, le candidat de l’UNIR à l’élection présidentielle Henri-Marie Dondra dresse un premier bilan qu’il juge encourageant au contact des populations. Mais cette dynamique, selon lui, se heurte à des obstacles logistiques majeurs, notamment l’impossibilité de se rendre dans l’arrière-pays par voie aérienne.
Depuis le lancement de sa campagne, Henri-Marie Dondra multiplie les rencontres avec les électeurs dans la capitale et ses environs. Le candidat affirme échanger directement avec les citoyens sur sa vision et ses projets pour le pays. Selon lui, la mobilisation observée lors de ses déplacements témoigne d’un intérêt réel pour son programme, sans recours à des moyens matériels de mobilisation. Il affirme privilégier le dialogue direct avec les populations, convaincu que la campagne ne doit pas se limiter à la périphérie de la capitale.
« J’échange avec mes compatriotes sur mes différents projets, ce que j’envisage faire pour mon pays, et je sens qu’il y a de l’engouement. Je suis fier de ceux qui sont à l’écoute, des échanges que nous avons sur les différentes stratégies ou encore les différents projets que nous essayons de mettre en œuvre. »
Henri-Marie DONDRA, Candidat de l’UNIR à la présidentielle – Centrafrique
Cette volonté d’aller à la rencontre des électeurs de l’intérieur du pays se heurte toutefois à ce que le candidat qualifie de « blocage ». Henri-Marie Dondra affirme s’être vu refuser l’accès à l’aéroport et à un avion pourtant loué et payé auprès d’une compagnie privée.
« Mais ce qui m’a beaucoup choqué ce matin, c’est qu’en voulant me rendre à l’aéroport, parce que finalement, j’ai pu, à travers un canal privé, trouver un vol ce matin pour me rendre dans l’arrière-pays afin de rencontrer encore d’autres compatriotes qui m’attendaient. Je me suis vu refuser l’accès à l’aéroport aujourd’hui ou encore l’accès à l’avion que nous avons loué, payé auprès de la compagnie. Et je voudrais, à travers cette rencontre, non seulement vous informer, mais dénoncer cet acharnement. Je ferai de mon mieux, je me battrai pour pouvoir rejoindre mes électeurs, que ce soit par la voie aérienne ou bien par la route. Je suis allé dans la Lobaye, mais ce n’est pas par avion. »
Henri-Marie DONDRA, Candidat de l’UNIR à la présidentielle – Centrafrique
Pour le candidat de l’UNIR, ces difficultés logistiques constituent un frein réel à une campagne qu’il souhaite mener sur l’ensemble du territoire. Henri-Marie Dondra estime que cette situation prive une partie des électeurs de l’intérieur du pays d’un contact direct avec les candidats, essentiel au débat démocratique. Malgré ces contraintes, il assure vouloir poursuivre sa campagne et maintenir le lien avec ses électeurs, affirmant sa détermination à aller à leur rencontre par tous les moyens disponibles.
