La FACA, l’état-major des forces armées centrafricaines a affirmé ce 2 novembre dans un communiqué, la destruction d’un drone du type MAVIC, équipé d’ « engins explosifs improvisés. L’appareil survolait d’après les autorités sécuritaires, une position de soldats déployés dans la localité d’Abba, dans la Nana-Mambéré à l’ouest de la Centrafrique, en proie aux groupes armées. De quoi mettre plus d’emphase sur la réglementation sur ce type d’engin.
Le drone piégé qui survolait la position de l’armée centrafricaine, était équipé d’engins explosifs. Cet appareil, détruit par l’armée, serait un appareil de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Dans sa sortie, l’état-major des armées centrafricaines ne donne aucune information sur la provenance de cet appareil. Les autorités sécuritaires émettent un avertissement en direction des détenteurs de drone irréguliers.
Les combattants de la Coalition des patriotes pour le changement auraient commencé à utiliser des drones pour faciliter le transfert d’explosifs entre les régions. Une utilisation de la technologie moderne à des fins criminelles, devenue un mode opératoire très prisé dans les théâtres de conflits impliquant les groupes armés
La République centrafricaine peine à sortir de ses années de conflits internes. Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a décrété vendredi 15 octobre un cessez-le-feu unilatéral et immédiat sur l’ensemble du territoire. Mais sur le terrain, notamment au nord et à l’ouest du pays, l’on observe que les combats se poursuivent.