Après Douala-Bangui, le gouvernement centrafricain entreprend des négociations avec le Cameroun pour une nouvelle voie de passage Bangui-Ngaoundéré. L’objectif, élargir son champ d’action, diversifier et augmenter les marchandises en transit.
Plus de 80% de l’import-export de la République Centrafricaine passe par le Cameroun. Avec la crise sécuritaire qui sévit, le trafic commercial entre les deux états s’est affaibli. Fort de ce constat, le gouvernement centrafricain a entrepris des négociations avec la partie camerounaise. Objectif, ouvrir une nouvelle ligne d’acheminement de ses marchandises en transit au Cameroun via le chemin de fer jusqu’à Ngaoundéré.
L’aboutissement de ces négociations induirait l’augmentation du transit des marchandises et la mise en place d’une facilité qui vise la sécurisation des marchandises en transit. Aussi, les deux gouvernements devraient signer un contrat avec Camrail, la compagnie ferroviaire du Cameroun en vue d’utiliser désormais la plateforme ferroviaire de Ngaoundéré pour le passage des marchandises en transit et celles achetées sur le marché local à destination de la centrafrique.
À titre de rappel, les échanges commerciaux entre le Cameroun et la Centrafrique s’effectuent depuis 1999 via le corridor routier Douala-Bangui. Chaque année, des marchandises d’une valeur de plus de 350 milliards de FCFA sont acheminées sur ce tronçon.