Les 14 et 15 septembre à Casablanca, une table ronde internationale doit mobiliser des financements pour le Plan National de Développement 2024-2028 de la Centrafrique, évalué à 7 000 milliards de FCFA, soit environ 12,8 milliards de dollars. Ce programme ambitieux vise à transformer les infrastructures, l’éducation, la santé et l’économie du pays.
Les 14 et 15 septembre à Casablanca, une table ronde internationale mobilisera des financements pour le Plan National de Développement 2024-2028, estimé à 7 000 milliards de FCFA (12,8 milliards de dollars). Ce programme vise à renforcer la sécurité, diversifier l’économie et améliorer l’éducation, la santé, l’énergie et l’agriculture, alors que 69 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et seulement 8 % des foyers ont accès à l’électricité.
La RCA présente des potentialités énormes, pour exploiter cela il faut des compétences. Il faut mettre un point sur le capital humain et évidemment pour qu’il y ait capital humain il faut rapprocher de cette population des infrastructures essentielles de base. Notamment les questions d’éducation, les questions de santé et voilà ce plan devrait approfondir cela pour préparer le terrain pour que nous puissions aller vers une étude prospective.
Félix MOLOUA,Premier ministre – Centrafrique
Avec une croissance fragile de 0,9 % en 2024 et une inflation sous 3 %, le pays reste vulnérable. Pour soutenir le PND, la Banque mondiale s’engage à hauteur de 1,2 milliard de dollars, soit environ 700 milliards de FCFA, pour des projets structurants.
C’est l’occasion de lancer un appel à tous les investisseurs. D’ailleurs il y aura des discussions, une journée spéciale réservée aux échanges, les B to B. La RCA a assez d’opportunités et souhaite vivement que les partenaires viennent pour que nous travaillions dans le cadre du développement de notre pays, et en mettant en place des facilités d’ailleurs à ces partenaires pour leur permettre d’investir dans notre pays.
Félix MOLOUA, Premier ministre – Centrafrique
Casablanca sera donc un moment clé pour lever les financements nécessaires et transformer le potentiel du pays en résultats concrets. Si les engagements se concrétisent, la Centrafrique pourrait amorcer une transition économique durable, créatrice d’emplois et d’espoir pour sa population.
