À New York, la République centrafricaine a pris la parole lors du débat général de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale. Le président Faustin Archange Touadéra a délivré un message axé sur la paix, la dignité humaine et la réforme du système multilatéral.
À la tribune de l’ONU, le président centrafricain a prononcé un discours soulignant l’interdépendance profonde des nations. Il a insisté sur le fait que la paix et le développement durable ne peuvent être atteints isolément, mais nécessitent une collaboration et un engagement partagés de tous les pays pour bâtir un avenir commun et prospère.
“C’est avec un profond sentiment de responsabilité que je prends la parole au nom du peuple centrafricain, alors que notre organisation célèbre ses 80 ans d’existence. Cet anniversaire nous rappelle une vérité simple : nos destins sont liés. L’humanité est une et indivisible. Nos peuples ne peuvent prospérer que si la paix est assurée, si le développement est partagé et si la dignité humaine est garantie pour tous.”
Faustin Archange TOUADERA, Président de la République – Centrafrique
Mais le chef de l’État a également exprimé ses inquiétudes face à la fragilité du système onusien. Il a dénoncé la paralysie du Conseil de sécurité et appelé à une réforme profonde de l’organisation.
“ Le texte fondateur qui, en 1945, portait l’espérance d’un monde libéré du fléau de la guerre… Mais aujourd’hui, 80 ans plus tard, la question se pose : l’ONU est-elle encore capable de remplir cette mission ? La multiplication des conflits, la fragmentation du monde en blocs antagonistes, l’usage abusif du droit de veto et la paralysie du Conseil de sécurité nous donnent l’impression d’une organisation à bout de souffle. ”
Faustin Archange TOUADERA , Président de la République – Centrafrique
À la tribune de l’ONU, la Centrafrique a ainsi réaffirmé sa volonté de participer activement à la construction d’un ordre mondial plus juste, où la souveraineté des peuples et le développement partagé demeurent les piliers d’une paix durable.



