En République Centrafricaine, une étape importante dans le processus de paix : plus de 500 combattants de l’UPC ont récemment déposé les armes. Un geste salué par les autorités, dans un contexte encore marqué par les tensions entre groupes armés. À cela, s’ajoute une situation humanitaire préoccupante. Les autorités appellent à la tolérance et à l’unité pour préserver les acquis du dialogue.
Ils sont plus de 500 à avoir renoncé à la lutte armée. À Bambari, ces ex-combattants de l’Union pour la Paix en Centrafrique ont accepté de déposer les armes, dans le cadre du processus national de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion. Une avancée saluée par le gouvernement centrafricain.
« C’est une étape importante. Plus de 500 ex-combattants ont accepté de tourner la page de la violence. Nous saluons cette volonté de rejoindre la République et de reconstruire ensemble. »
Maxime BALALOU, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement – République Centrafricaine
Mais sur le terrain, tout n’est pas encore apaisé. À Besson, dans l’ouest du pays, des affrontements meurtriers entre groupes armés rappellent la fragilité de la paix et les défis encore à relever. Le gouvernement reconnaît ces défis, mais insiste sur la nécessité de maintenir la voie du dialogue.
« Nous poursuivons les efforts de paix, mais cela demande l’implication de tous. Les ex-combattants qui déposent les armes doivent être accueillis avec tolérance. Le rejet ou la stigmatisation pourrait compromettre l’ensemble du processus. »
Maxime BALALOU, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement – République Centrafricaine
Sur le plan humanitaire, la situation reste préoccupante. Les affrontements et les déplacements de population exercent une pression constante sur les ressources. Les autorités plaident pour un renforcement de l’aide, en collaboration avec les partenaires internationaux.
« La République Centrafricaine est confrontée à des défis humanitaires importants. Le gouvernement reste mobilisé pour apporter des réponses, mais nous avons besoin de l’appui de la communauté internationale pour soulager les populations affectées. »
Maxime BALALOU, Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement – République Centrafricaine
Malgré les obstacles, la dynamique engagée vers la paix et la réconciliation se poursuit. Désarmement, dialogue, réinsertion : le gouvernement centrafricain appelle tous les acteurs à jouer leur rôle pour reconstruire une nation unie, en paix, et plus solidaire.
