Centrafrique – Présidentielle 2025 : le candidat Anicet Georges Dologuélé à la quête de l’électorat jeune

En République centrafricaine, le chômage des jeunes reste une préoccupation majeure. Malgré des diplômes, de nombreux jeunes centrafricains peinent à trouver un emploi stable. Le candidat Anicet Georges Dologuélé a fait de cette question un axe central de sa campagne, multipliant les rencontres de proximité pour entendre directement les attentes des jeunes. Selon les données les plus récentes, près de 9,5 % des jeunes de 15 à 24 ans en Centrafrique sont officiellement sans emploi.

Dans les rues de Bangui, le candidat Anicet Georges Dologuele mise sur la proximité. En lieu et place des grands meetings, il engage des dialogues directs avec les populations pour comprendre leurs préoccupations et ajuster son programme. Selon les données les plus récentes, près de 9,5 % des jeunes de 15 à 24 ans en Centrafrique sont officiellement sans emploi, un chiffre qui, bien que partiellement mesuré, illustre une situation préoccupante dans un pays où une large proportion des jeunes actifs n’a pas de travail rémunéré stable, et où beaucoup exercent une activité informelle précaire.

« Les jeunes sont inquiets. Ils font des études, ils ont des diplômes, mais ils ne savent pas quoi faire de ces diplômes, parce qu’il n’y a pas d’emploi. Il n’y a plus d’emploi depuis maintenant dix ans, un peu plus. Je leur explique que pour qu’il y ait emploi, il faut qu’il y ait un secteur privé dynamique, et que l’État s’organise pour que ce secteur privé devienne dynamique. Que beaucoup de jeunes s’investissent dans le secteur privé, soit comme employés, soit comme patrons.”

Anicet Georges DOLOGUELE, Candidat de l’URCA à la présidentielleCentrafrique

Face à cette situation, le candidat de l’Union pour le Renouveau Centrafricain mise sur le développement du secteur privé comme principal moteur de création d’emplois. Selon lui, l’État doit avant tout renforcer ses capacités financières pour offrir des services sociaux de base et soutenir l’activité économique. Mais sur le terrain, les attentes sont immédiates et concrètes.

“Il y a la sécurité en province mais l’argent ne circule pas. L’argent est détenu aux mains des étrangers et nous souhaiterions que tous les candidats qui veulent accéder au poste présidentiel pensent à nous les chômeurs pour qu’il y ait beaucoup d’intégration dans la fonction publique, aussi dans le secteur privé, c’est ce que nous souhaitons aux candidats.”

Rodrigue, Habitant du 2ème arrondissement de BanguiCentrafrique 

“S’il devient président qu’il pense aux veuves, aux personnes de troisième âge et aux associations des femmes. Qu’il nous aide à faire quelque chose parce qu’on ne peut pas rester comme ça pour attendre nos enfants, il faut que nous les femmes aussi nous puissions nous développer aussi à faire les petits commerces là.”

Bibiane Kongbo, Habitante du 2ème arrondissement de BanguiCentrafrique

Améliorer la qualité de l’éducation, créer des opportunités d’emploi, soutenir l’initiative privée : autant de défis majeurs pour le prochain président centrafricain. À quelques mois du scrutin, la jeunesse, largement majoritaire dans le pays, attend désormais que les discours se traduisent en actions concrètes.

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