À l’approche de l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, les autorités électorales centrafricaines ont réuni aujourd’hui les candidats et leurs représentants pour la signature solennelle du Code de bonne conduite. Un engagement collectif destiné à garantir une campagne pacifique, transparente et responsable. La cérémonie a été supervisée par le Cadre de Concertation Électorale, l’organe chargé du dialogue et de la régulation entre l’Autorité Nationale des Élections et les partis politiques.
C’est un acte symbolique fort : 5 candidats ont officiellement signé le Code de bonne conduite électorale, un document institutionnel destiné à encadrer les comportements politiques, prévenir les violences et renforcer la transparence du processus électoral. Face aux participants, le Président de la République et candidat à sa succession, Faustin-Archange Touadéra, a rappelé la nécessité d’une compétition placée sous le signe de la paix et de la responsabilité.
“ En tant que candidat et en tant que citoyen, je m’engage à respecter les règles du jeu démocratique et à promouvoir un climat de paix. J’invite l’ensemble des acteurs à faire de cette élection un exemple de maturité politique pour notre Nation. ”
Faustin-Archange Touadéra, Candidat à la présidentielle 2025 – Centrafrique
Pour les organisateurs, ce code est un instrument essentiel du processus électoral. Le Cadre de Concertation Électorale, plateforme institutionnelle regroupant partis politiques, société civile et autorités électorales, insiste sur la portée morale et politique de cet engagement. Sa coordonnatrice, Pretty Barbara Sanga, appelle les candidats à incarner ces principes tout au long de la campagne.
“ Ce code n’est pas un simple document. C’est un contrat moral entre les candidats. Il vise à prévenir toute dérive, à renforcer la transparence et à garantir un processus électoral apaisé.”
Pretty Barbara Sanga,Coordonnatrice du Cadre de concertation électorale (CCE) – Centrafrique
Un mécanisme de suivi et de médiation sera désormais chargé de veiller au respect du code pendant toute la durée de la campagne. Parmi les 07 candidats, deux nónt pas été représentés à savoir Anicet georges Dologuele et Henri mari Dondra qui sont les deux principaux leaders de l’opposition. À deux semaines du scrutin, cette démarche institutionnelle envoie un signal fort : celui d’une volonté collective de conduire une élection crédible, apaisée et conforme aux standards démocratiques. Reste à traduire ces engagements dans les faits sur le terrain.
