Après Bangui, Casablanca devient le théâtre d’une ambition nationale : mobiliser les financements pour le Plan national de développement. Plus de 7 000 milliards de FCFA pour des réformes profondes et la promesse d’une économie durable.
A Casablanca au Maroc, les travaux de la table ronde d’investissement pour le financement du Plan national de développement de la République Centrafricaine ouverts ce 14 septembre 2025 marquent un tournant stratégique pour le développement du pays d’Afrique centrale. Les autorités, partenaires internationaux et investisseurs se penchent sur les réformes majeures du PND : infrastructures, agro-industrie, énergie et gouvernance. L’objectif : transformer le potentiel du pays en projets concrets et durables. Pour le président Faustin Archange Touadera, l’ambition est claire de mobiliser les financements afin d’offrir aux populations centrafricaines de meilleures conditions de vie.
“Avec le PND, notre ambition est claire : créer des emplois, améliorer les conditions de vie de notre jeunesse et attirer les investisseurs dans un cadre stable et transparent. ”
Faustin Touadera , Président de la République – Centrafrique
Les bailleurs de fonds soulignent l’importance d’une exécution rigoureuse et d’une transparence totale. Le Maroc, en accueillant cette table ronde, joue un rôle stratégique en facilitant le dialogue et la mobilisation de financements essentiels pour le Plan national de développement du Centrafrique.
“ La Centrafrique a défini une vision solide. Pour que ces projets aient un impact réel, il faut que les engagements soient suivis d’actions concrètes sur le terrain. ”
Nadia Fettah, Ministre de l’Economie et des Finances – Maroc
Au-delà des chiffres, le véritable enjeu au sortir de ces rencontres ce 15 septembre, est l’exécution des cinq grands axes du plan Ambition 28 notamment la consolidation de la sécurité, le développement des infrastructure, la transformation économique et création d’emploi, le développement du capital humain et la durabilité environnementale : si les réformes et financements se concrétisent, le pays d’Afrique centrale pourrait amorcer une nouvelle ère de croissance, de stabilité et d’espoir pour ses populations.



