Il le présente comme un fil conducteur destiné aux acteurs du secteur pétrolier. Le conseiller amont du ministère des hydrocarbures Fabrice Davy Okassa, a présenté à Paris son ouvrage “Actifs pétroliers non opérés” aux éditions l’Harmattan. Un ouvrage qui reflète ses 10 années de carrière dans ce domaine.
Un ouvrage technique pour outiller les acteurs de l’industrie pétrolière. “Actifs pétroliers non opérés”…tel est l’intitulé de ce guide conçu par Fabrice Davy Okassa, le Conseiller Amont du Ministère des Hydrocarbures du Congo. Pour le présenter au public, un panel était organisé à Paris à la librairie L’Harmattan, également maison d’édition de ce projet. Un projet qui témoigne de la solide expérience de son auteur dans le secteur pétrolier.
“L’objectif est un peu de présenter le ressenti dans ce domaine parce que j’y ai travaillé pendant 10 années et donc je me suis dit pourquoi ne pas faire une sorte d’abécédaire pour donner un certain nombre de fils conducteurs à d’autres acteurs pour ouvrir les pans nécessaires à ce type d’activité mais surtout donner une vision transversale de notre métier.”
FABRICE DAVY OKASSA, Conseiller Amont du Ministère des Hydrocarbures – Congo
L’or noir…un secteur qui contribue fortement à l’économie nationale du Congo. D’après la Banque mondiale, il représente environ la moitié du produit intérieur brut du pays et 80% de ses exportations. Mais qui dit pétrole dit aussi ressource limitée. Une problématique déjà anticipée par les autorités, soucieuses de concilier gestion responsable des ressources pétrolières et impératifs de transition énergétique.
“Cette thématique de l’après pétrole est souvent évoquée. Mais vous allez constater qu’il y a des réserves prouvées possibles et probables. Et vous remarquerez que quand on fait le cumul de l’ensemble des volumes, les volumes non exploités sont significatifs. Mais que l’économie citée de cette exploitation ne peut être qu’associée à une technologie donnée. C’est une façon de vous dire qu’actuellement avec les projets techniques, nous avons la possibilité d’avoir un horizon temporel, de près de 50 ans. C’est vrai que certains états font de la prospection jusqu’à 100 ans comme le Japon. Mais actuellement nous essayons au mieux de valoriser notre ressource, tout en tenant compte de la thématique actuelle qui est la transition énergétique.”
FABRICE DAVY OKASSA, Conseiller Amont du Ministère des Hydrocarbures – Congo
Une transition énergétique qui se développe, notamment par le renforcement de partenariat avec des entreprises internationales. À titre d’exemple, le Congo avait signé en 2024 un protocole d’accord avec la société China Overseas pour la construction du barrage de Sounda dans le sud. Une infrastructure d’une capacité de production allant de 600 à 800 MW et dont la mise en service est prévue d’ici 2030.
