Entre 2008 et 2017, le bassin du Congo n’a reçu que 11 % des flux financiers internationaux destinés à la protection et à la gestion durable des forêts dans les zones tropicales. Porte-parole du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou Nguesso s’est insurgé lors de la Cop26 en 2021 du manque de mobilisation pour les forêts tropicales d’Afrique centrale. Au sortir de ce sommet, les Etats présents se sont engagés à mobiliser 1.5 milliard de dollars sur 4 ans en faveur de la conservation de la diversité biologique.
Depuis 2020, l’Afrique aurait dû recevoir, de la part des pays les plus riches, cent milliards de dollars annuels en faveur de la préservation du bassin du Congo, allié de poids dans la lutte contre le réchauffement climatique.Cependant, l’Afrique n’a reçu que 70 % à 80 %, tout au plus, des sommes promises par les puissances occidentales. A l’aube de la fête nationale le 15 août 2022,le gouvernement congolais s’interroge sur la priorité donnée au bassin du Congo à la fois par les responsables politiques, les scientifiques et les bailleurs de fonds.
La république du Congo qui oeuvre à la préservation et à la gestion durable de ses écosystèmes forestiers en appelle à la solidarité agissante des partenaires techniques et financiers ainsi qu’au respect des engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris à l’effet de préserver durablement ce patrimoine commun
Denis Sassou Nguesso, Président de la République
Entre 2008 et 2017, le bassin du Congo n’a reçu que 11 % des flux financiers internationaux destinés à la protection et à la gestion durable des forêts dans les zones tropicales. A la suite de la cop 26 qui s’est tenue en 2021, les Etats se sont engagés pour la mise en place d’un Fonds de 1,5 milliard dollars sur quatre ans destiné à protéger le bassin du fleuve Congo.
Lors de la cop 26 à Glasgow un financement de 1.5 milliard de dollars a été annoncé en soutien au pays du Bassin du Congo pour la protection des forêts, des tourbières, ainsi que d’autres aires de carbone essentielle pour la planète
Arlette Soudan-Nonault, Ministre de l’Environnement du Développement Durable et du Bassin du Congo
Selon la Commission des forêts d’Afrique Centrale(COMIFAC), le bassin du congo est une ressource essentielle pour la séquestration du carbone et la conservation de la diversité biologique. Dans une optique de développement durable, le gouvernement congolais insiste sur la richesse d’un capital naturel à protéger, qui participe en retour au développement socio-économique de la région en général, du Congo en particulier.