Au Congo, les conducteurs de mototaxis sont désormais reconnus officiellement comme acteurs des transports publics. Un décret du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, réglemente désormais cette activité. La mesure vise à renforcer la sécurité dans les périphéries des grandes villes et dans les zones rurales.
Au Congo, un décret du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, signé le 9 juillet 2024, réglemente désormais l’activité de transport public de personnes par motocycle. Cette réglementation vise à renforcer la sécurité et réserve cette activité strictement aux citoyens congolais, sans distinction de genre.
L’activité de transport public de passagers par motocycle obéit aux règles de sécurité routière et de santé. L’exercice de transport public de passagers par motocycle est autorisé dans les périphéries des grandes villes, dans les communautés urbaines dépourvues de toute autre offre de transport en commun et dans les zones rurales.
Extrait du décret du Premier ministre, Congo
Le décret précise plusieurs restrictions, notamment avoir 18 ans révolus, être détenteur d’un permis de conduire de la catégorie A1 pour les tricycles et de la catégorie A pour les motocycles à deux roues, être détenteur d’un certificat de capacité pour le transport public de passagers, ou encore avoir un certificat médical délivré par un médecin agréé par la collectivité concernée.
Conscient du rôle essentiel du secteur des transports dans l’économie congolaise, de grands efforts ont été consentis par le gouvernement au cours de ces 10 dernières années. Le pays accorde 19,6% des dépenses publiques totales soit 4,1% du PIB à ce secteur. A noter que le chef du gouvernement a instruit les collectivités locales à prendre, en tant que de besoin, des textes spécifiques pour réglementer les matières relevant de leur compétence concernant le transport par motocycles.