En République du Congo, le gouvernement a réuni ses partenaires samedi 25 mars. L’objectif de cette rencontre était de trouver des fonds pour financer l’opération de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) à destination d’au moins 7500 ex-combattants ninjas du Pool, région du Sud du pays qui a été le théâtre d’affrontements entre 2016 et 2017. Le coût global de l’opération est estimé à 8,3 milliards de francs CFA
Au Congo, le gouvernement va lancer dans les prochains jours des opérations de démobilisation, désarmement et réinsertion (DDR) d’au moins 7500 ex-combattants dans la région du Sud du pays, notamment dans le département du Pool , qui a été le théâtre d’affrontements entre 2016 et 2017. Des partenaires de ce processus DDR dans le pays ont été réunis le samedi 25 mars 2023 pour réunir les fonds nécessaires au lancement dudit processus. D’après l’exécutif, le coût global de l’opération est de 8,3 milliards de francs CFA.D’après des sources gouvernementales, sur les coûts nécessaires pour officiellement lancer le processus de DDR, le Congo a lui seul doit contribuer à hauteur de 25% de ladite somme. Une fois l’opération lancée, les ex-combattants seront réinsérés dans la société et ceci permettra enfin au sud du pays de retrouver tranquilité et stabilité.
D’après des sources gouvernementales, sur les coûts nécessaires pour officiellement lancer le processus de DDR, le Congo a lui seul doit contribuer à hauteur de 25% de ladite somme. Une fois l’opération lancée, les ex-combattants seront réinsérés dans la société et ceci permettra enfin au sud du pays de retrouver tranquilité et stabilité.
Des données officielles rappellent que les affrontements armés qui ont secoué le département du Pool entre 2016 et 2017 ont provoqué le déplacement de près de 138 000 personnes. Après les accords de paix qui ont mis un terme au conflit fin 2017, au moins 8 000 armes ont été collectées et détruites dans la zone. Les opérations de démobilisation, désarmement et réinsertion imminentes devraient se faire sur une durée de 4 ans, selon le gouvernement.