En Côte d’Ivoire, le développement industriel est au cœur des priorités pour diversifier l’économie et créer des emplois durables.Le Plan National de Développement Industriel 2023-2030 vise à porter la contribution de l’industrie au PIB de 21 % à 30 % d’ici 2030. L’État prévoit d’attirer 6 000 milliards FCFA d’investissements publics et privés pour moderniser les filières agro-industrielles et minières.La transformation du cacao, de l’anacarde, du caoutchouc et du palmier à huile sera au centre des pôles industriels régionaux pour renforcer la compétitivité nationale et internationale.
La Côte d’Ivoire, moteur économique de l’Afrique de l’Ouest, met le développement industriel au centre de ses ambitions pour diversifier son économie et créer des emplois durables. Le Plan National de Développement Industriel 2023-2030 vise à porter la contribution de l’industrie au PIB de 21 % à 30 % d’ici 2030. L’objectif est de réduire la dépendance aux importations et de renforcer la transformation locale des ressources agricoles et minières, tout en attirant 6 000 milliards FCFA d’investissements publics et privés.
L’industrialisation constitue la clé de voûte du développement de la Côte d’Ivoire. Depuis 65 ans, le pays s’est principalement appuyé sur l’exportation de ses matières premières. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire dispose de la matière grise nécessaire pour inverser cette tendance et renforcer sa souveraineté économique. L’industrie doit désormais devenir le premier facteur de création de richesse nationale.
Mesmin Comoé, Représentant du candidat Ahoua Don Mello
Les initiatives clés incluent la modernisation des filières agro-industrielles et la création de pôles industriels régionaux. La transformation du cacao, de l’anacarde, du caoutchouc et du palmier à huile est au cœur des priorités, accompagnée du développement de centres de production dans les régions du Gbêkê, du Bélier et du Bafing. Ces projets visent à créer 200 000 emplois industriels, à stimuler la productivité et à renforcer la compétitivité des produits ivoiriens sur le marché international.
Des études ont déjà été menées depuis plusieurs années, mais elles n’ont pas encore été mises en œuvre. La Côte d’Ivoire dispose pourtant du potentiel nécessaire pour produire et transformer ses propres vivriers, afin de réduire sa dépendance aux importations.
Mamoudou Meité, Représentant de la candidate Henriette Lagou
L’industrialisation est freinée par le manque de financement, le vieillissement des producteurs et l’insuffisance de la formation technique. Le succès des politiques publiques dans le secteur repose sur la formation de 100 000 jeunes entrepreneurs, la digitalisation et une gouvernance foncière renforcée pour bâtir une industrie durable, créatrice d’emplois et compétitive.



