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Côte d’Ivoire : 65% de ressources animales et halieutiques indispensables d’ici 2026

La Côte d’Ivoire poursuit son engagement pour une  réduction de ses importations de produits animaux et de halieutiques. Selon les autorités ivoiriennes, l’amélioration de la production nationale de ces ressources devrait représenter plus de 65% des besoins de consommation de la population d’ici 2026. L’autosuffisance en protéines animales et halieutiques de qualité face aux défis de l’employabilité de la jeunesse reste au cœur des objectifs.

Selon le ministère ivoirien des Ressources Animales et Halieutiques, les besoins de consommation de la Côte d’Ivoire en ressources animales et halieutiques représenteront plus de 65 % en 2026. L’autosuffisance en protéines animales et halieutiques de qualité pourrait contribuer à réduire substantiellement les importations en produits animaux et halieutiques et la sortie de devise de plus de 400 milliards de FCFA. Cette autosuffisance devrait également  contribuer à la création de  700 000 emplois directs et 1 500 000 emplois indirects.

 L’autosuffisance n’est pas pleinement atteinte. D’où justement la pertinence de cette nouvelle politique nationale ivoirienne de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture. Pour rentabiliser le potentiel de la Côte d’Ivoire en termes de ressources animales et halieutiques. Il faudrait de prime abord que l’État et la élabore son plan de surveillance de la zone économique, exclusive ainsi que la lutte contre la pêche illégale, non réglementée, non déclarée dans les eaux continentales. Il faudrait également renforcer le cadre juridique.

Georgina SIABA, Analyste financière Côte d’Ivoire

Le gouvernement ivoirien envisage de réduire ses importations en produits animaux et halieutiques. Ceci à travers la mise en oeuvre de plusieurs initiatives, notamment la Politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture (PONADEPA 2022-2026), témoignant de l’ambition du gouvernement de faire de ce secteur une source de croissance économique d’ici quatre ans.

Il faut promouvoir et valoriser les partenariats publics privés qui, eux, vont catalyser le développement du secteur. Outre cela, l’État se doit de renforcer les capacités des professionnels ivoiriens en leur facilitant l’accès au financement. Il serait temps pour les autorités ivoiriennes de parler et sinon d’appliquer une démarche de durabilité du secteur afin de converger les efforts de tous.

Georgina SIABA, Analyste financière Côte d’Ivoire

Les autorités évoquent la nécessité pour le pays, de combler des besoins étant donné qu’il ne produit que 17% de sa consommation en poissons et 30% de celle en protéines animales. 

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