Une récente étude de l’Agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation révèle que la Côte d’Ivoire a vu sa note globale passer à 6,5 en 2024, soulignant ainsi sa résilience dans un contexte économique mouvementé. Malgré cette performance louable, le pays demeure confronté à des défis tels que la sécurité, la stabilité socio-politique, ainsi que la gestion des taux d’inflation et du déficit budgétaire. Toutefois, avec une position de leader au sein de l’UEMOA et un PIB largement dominé par le secteur tertiaire, la Côte d’Ivoire maintient son attrait pour les investisseurs, avec un taux de croissance projeté à 7 % pour l’année en cours.
La Côte d’Ivoire a vu sa note globale passer de 6,2 en 2023 à 6,5 en 2024, selon une étude de l’Agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation, dévoilée publiquement le jeudi 25 avril 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Cette évaluation confirme la résilience continue du pays, maintenue dans la catégorie à faible risque. Les paramètres examinés ont démontré une stabilité, ce qui renforce la recommandation en faveur des investissements dans la région.
“6,5 sur dix. Cela veut dire que la Côte d’Ivoire est dans la catégorie de risque faible qui est entre six et huit. Et donc, ça montre que c’est un pays où on n’identifie pas de risque pertinent en termes d’investissements. Donc, c’est ce statut donne à la Côte d’Ivoire un statut d’environnement attractif pour les investissements. ”
STANISLAS ZEZE, PDG de Bloomfield Investment – Côte d’Ivoire
Bien que la Côte d’Ivoire maintienne une position favorable dans l’écosystème d’investissement avec un risque faible, grâce à une courbe de croissance ascendante et une dette nationale atteignant environ 58,1 %, le pays doit encore surmonter divers défis. Ces derniers se concentrent notamment sur l’indice de sécurité et la stabilité socio-politique, ainsi que sur la gestion des taux d’inflation et du déficit budgétaire.
“Ce taux n’est pas forcément un objectif parce que ce qui est important, ce n’est pas la dette, c’est la qualité de la dette et ce que l’on fait avec cette dette. Si cette dette permet de financer des infrastructures productives et non pas de payer des charges d’exploitation, c’est positif puisque c’est un endettement qui permet de créer de la richesse qui permettra de créer de la richesse dans le futur. ”
SERGE EKUE , Président de la BOAD – BENIN
Au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Côte d’Ivoire occupe une position prépondérante en tant que première économie. Son PIB devrait être largement dominé par le secteur tertiaire, représentant environ 40,1%. Malgré les multiples crises secouant le monde, l’économie ivoirienne a su faire preuve de résilience. Selon le rapport sur le risque pays en Côte d’Ivoire pour l’année 2024, le taux de croissance devrait maintenir son cap à 7 %.