L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se rapproche. Les principaux partis politiques réaffirment leur engagement à participer pleinement au scrutin électoral dans une précampagne électorale déjà animée. Les figures politiques emblématiques et les nouvelles ambitions se dessinent, promettant une course intense et déterminante pour l’avenir du pays post-crise de 2010-2011. Entre une possible candidature du président sortant Alassane Ouattara, le retour sur la scène politique de Laurent Gbagbo et les ambitions déclarées de Tidjane Thiam et Charles Blé Goudé, l’élection présidentielle s’annonce déjà comme un moment crucial pour la stabilité et le développement dans le pays d’Afrique de l’Ouest.
À l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025, les principaux partis politiques en Côte d’Ivoire réaffirment leur engagement à participer activement au scrutin présidentiel. Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) poursuit la mobilisation de ses électeurs autour d’une possible candidature du président sortant, Alassane Ouattara. Du côté du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement Démocratique Africain (PDCI-RDA), Tidjane Thiam, technocrate et ancien banquier, semble se profiler comme le candidat naturel du vieux parti, fort de l’héritage du feu Henri Konan Bédié.
Les candidats déclarés et potentiels notamment Laurent Gbagbo, mettent en avant des programmes distincts et ambitieux pour attirer les électeurs. Laurent Gbagbo, malgré son inéligibilité actuelle, a été désigné candidat par le PPA-CI et propose une vision nationaliste pour redresser le pays. Charles Blé Goudé, également inéligible, ne cache pas son ambition de gouverner la Côte d’Ivoire et présente des mesures pour lutter contre la corruption et améliorer la justice. Guillaume Soro, en exil, nourrit également des ambitions présidentielles, bien que son avenir politique soit incertain en raison de ses démêlés judiciaires.
Avec une élection présidentielle de 2025 demeurant cruciale pour la Côte d’Ivoire, marquée par la reconstruction après la crise post-électorale de 2010-2011. La stabilité politique et la poursuite du développement économique et social du pays d’Afrique restent des enjeux majeurs.