En Côte d’Ivoire, le conseil café cacao se retrouve sous le feu des critiques. Les 2 syndicats, l’ANAPROCI et le SYNAPCI sont en grève. Cause… Non-répartition des 17 milliards FCFA de primes promises par le gouvernement ivoirien pour soutenir la filière frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19. Les grévistes exigent par ailleurs une meilleure gestion des instances du CCC.
La filière cacao est en crise. L’association nationale des producteurs de Côte d’Ivoire ANAPROCI et le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire SYNAPCI ont entamé une grève illimitée. Appelant les planteurs à occuper le terrain, à arrêter la vente des fèves et à faire des sit-in devant les délégations du conseil Café-Cacao, les grévistes affirment n’avoir jamais reçu les primes promises pour soutenir la filière frappée de plein fouet par la pandémie de Covid-19.
En effet, le gouvernement avait prévu un programme d’appui de 17 milliards de FCFA, soit 26 millions d’euros, en soutien aux planteurs. Les organisations agricoles dénoncent une absence de transparence du Conseil Café Cacao et de sa politique d’économie depuis près de 10 ans et souhaiteraient être entendues par l’exécutif.
Le directeur général du Conseil du café-cacao, Yves Brahima Koné quant à lui, affirme avoir mis sur pied une équipe au Conseil, pour faire des projets en vue de l’utilisation efficiente de cette somme qui servira à acheter du matériel pour équiper les coopératives.