Au moment où les résolutions de la Cop 26 tenue à Glasgow font encore débat, des voix s’élèvent en Côte d’Ivoire sur l’exploitation ou non, des vastes réserves d’hydrocarbures découvertes au large de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Sur la question de leur exploitation ou non, certaines ONG prennent position.
Une manne estimée au minimum, à 1,5 milliard de barils d’or noir, et 2 000 milliards de pieds-cubes de gaz. Des chiffres impressionnants qui pourraient booster le développement de la Côte d’Ivoire. Seulement, à l’ère du changement climatique, il faut choisir entre de l’argent en quantité, et un monde qui manque d’oxygène.
Les immenses réserves d’hydrocarbures découvertes au large d’Abidjan par la compagnie italienne Eni, font entrevoir une Côte d’Ivoire aux allures d’émirat, niché en Afrique. Une partie du globe peu ou pas du tout polluante, qui paie pourtant le prix fort du changement climatique, et qui en plus voit ses plans de développement buter sur un climat à préserver.
Pour les autorités ivoiriennes, la manne estimée au minimum, à 1,5 milliard de barils d’or noir, et 2 000 milliards de pieds-cubes de gaz va aider à la construction du pays. Bien que le projet divise, difficile de faire autrement, lorsque les pays moins développés déplorent qu’en matière d’aide, les grandes puissances n’aient pas respecté leurs promesses passées, ni même adopter le mécanisme de réparation pour pertes et préjudices.