En préparation de l’élection présidentielle de 2025, prévue le 25 octobre 2025, la société civile ivoirienne et les partis d’opposition ont exprimé de vives inquiétudes lors d’une consultation populaire organisée par l’organisation “Alternative citoyenne ivoirienne” le 22 juin à Abidjan. Des préoccupations majeures concernant une ordonnance récente sur les organisations de la société civile ont été soulevées. Ces derniers appellent à des réformes électorales urgentes pour garantir un processus transparent et démocratique, dans un climat politique de plus en plus tendu.
L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue en octobre 2025, suscite déjà des préoccupations considérables. Les partis d’opposition et la société civile, inquiets de l’ordonnance du 12 juin 2024 sur les organisations de la société civile qui vise à encadrer la démultiplication du nombre et des réformes nouvelles d’associations, ont exprimé leur mécontentement lors d’une consultation populaire organisée par l’organisation “Alternative citoyenne ivoirienne” le 22 juin à Abidjan. Ceux-ci estiment que cette ordonnance, plutôt qu’une loi, risquerait de restreindre gravement l’espace civique et démocratique.
“La scène politique ivoirienne, Nous percevons comme étant une scène qui apparaît apaisée quand, en réalité, il y a de grandes confrontations entre les acteurs politiques ou lesquels il y a réellement un besoin d’un véritable dialogue national, d’un dialogue politique ou vraiment aplanir toutes les questions de belligérance et d’opposition, de cette scène politique nationale en vue véritablement de se réaliser.”
JOEL N’DA , Président du Collectif des organisations de la société civile – Côte d’Ivoire
Ces acteurs de la société civile ivoirienne insistent sur la nécessité d’un dialogue franc avec le parti au pouvoir. Ces derniers demandent des réformes inclusives du code électoral et de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Des réformes qui, selon-eux, seraient cruciales pour garantir un processus électoral transparent et démocratique dans le pays.
“Les points saillants sur lesquels on doit absolument discuter en attendant que nous fassions la synthèse. Il y a la réforme de la CEI, la réforme du Conseil constitutionnel et les gens souhaitent que le processus électoral, le calendrier du processus électoral se fasse de façon participative.”
PULCHERIE GBALET , Présidente de l’organisation “Alternative Citoyenne Ivoirienne” – Côte d’Ivoire
L’initiative citoyenne « Alternative citoyenne ivoirienne » a rassemblé les partis d’opposition et les organisations de la société civile pour discuter des réformes nécessaires. Selon l’organisation des ajustements substantiels seraient indispensables pour éviter des conflits et assurer la stabilité et la paix sociale dans le pays d’Afrique de l’ouest.