En Côte d’Ivoire, en dépit des engagements du gouvernement à développer des politiques de valorisation de la participation de femmes et l’ égalité des sexes dans les organes de prise de décision, le quota minimum de 30% peine à être atteint. Les autorités du pays encouragent la valorisation de ces chiffres.
Malgré les engagements du gouvernement ivoirien à développer des politiques et des stratégies favorisant la participation des femmes et l’égalité des sexes dans les organes de prise de décision, le respect du quota minimum de 30% de représentation des femmes dans les sphères de décisions politiques demeure un défi majeur pour le pays d’ Afrique de l’ouest. En vue des élections régionales et municipales prévues en septembre 2023, la sénatrice Mariam Dao Gabala encourage la valorisation des femmes dans les instances de décision.
Les femmes sont la majorité, dans les partis politiques. Quand vous allez à un meeting de parti politique, ce sont les femmes qui sont là; quand vous regardez dans l’organisation ce sont les femmes qui sont là donc leur place dans les instances de décision ne reflète pas la réalité de leur engagement en politique et je pense que ce sont des choses qu’il faut changer. Vous savez: on va bientôt aux élections régionales et municipales, même si les meilleurs des listes gagnent, on n’atteindra pas 11% de femmes dans les instances de décisions au niveau régional et au niveau municipal. C’est une régression alors qu’on souhaite avoir 30%.
MARIAM DAO GABALA , Sénatrice
Selon les chiffres officiels, 13,33% soit 34 femmes élues sur 255, siègent au parlement ivoirien. Concernant le Sénat, qui intègre à la fois un mode électif et un mode nominatif, les femmes sont représentées à hauteur de 20,20% sur un total de 99 sièges. Par ailleurs, le Conseil constitution, organe chargé de valider les élections dans le pays, a à sa tête depuis juillet 2023 Chantal Camara, première femme à diriger l’institution pour une durée de six ans.
Les femmes ne peuvent être promues dans les partis politiques que si les femmes dans les partis politiques qui sont aux instances de décisions, combattant pour que les femmes, grimpent un peu plus. Donc il faut que les femmes qui sont dans les instances de décisions de partis politiques acceptent de jouer le rôle de leviers pour les femmes qui sont dans ces partis là, sinon la bataille va être difficile.
MARIAM DAO GABALA , Sénatrice
Au regard des ces chiffres, il serait judicieux de se pencher sur les textes électoraux en vue d’une harmonisation, afin de donner toute sa force à la loi sur les quotas selon les autorités du pays d’Afrique de l’ouest.