En Côte d’Ivoire, les régions connaissent un renouveau grâce à la décentralisation. Le pays est structuré en 31 régions, 108 départements et 509 sous-préfectures. De nombreux projets visent à améliorer l’éducation, la santé et les infrastructures. L’objectif : promouvoir un développement équilibré et durable sur tout le territoire.
La Côte d’Ivoire renforce sa politique de décentralisation pour rapprocher l’administration des citoyens et réduire les inégalités régionales. Avec une nouvelle organisation territoriale répartie en 31 régions, 108 départements et plus de 500 sous-préfectures, l’État entend donner plus d’autonomie aux collectivités locales, encourager la participation citoyenne et dynamiser l’investissement privé dans les territoires.
“Pour renforcer la gouvernance régionale, la Côte d’Ivoire doit approfondir la décentralisation de son administration et de sa gestion, afin de rapprocher les services publics des citoyens. Le pays doit également se libérer des lourdeurs administratives, qui demeurent un véritable frein au développement local. ”
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
Sur le terrain, plusieurs projets structurants ont été lancés pour améliorer les conditions de vie des populations. Dans la région de l’Iffou, 185 projets sont en cours, avec un investissement de plus de 4 milliards de francs CFA dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et les infrastructures routières. À l’Est, dans le Bounkani, le projet ECOTER mise sur un développement durable alliant écologie, économie et solidarité au profit de plus de 150 000 habitants.
“Pour encourager la participation citoyenne et l’implication des jeunes dans le développement régional, la Côte d’Ivoire devrait mettre en place des programmes de formation adaptés, tout en facilitant l’accès au financement, notamment aux microcrédits. Ces initiatives permettraient de stimuler l’entrepreneuriat local et de soutenir la création de micro-projets, véritables piliers d’un développement qui s’appuie sur une dynamique partant de la base vers le sommet. ”
Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo
Mais malgré ces avancées, des défis subsistent. Les disparités dans l’efficacité des régions, le financement des collectivités et la gouvernance locale freinent parfois l’élan de la décentralisation. Le gouvernement mise désormais sur une meilleure formation des 3 000 élus locaux et une coopération renforcée entre acteurs publics et privés pour ancrer durablement ce modèle de développement équilibré.



