La Côte d’Ivoire sort d’une présidentielle sous haute surveillance avec un climat globalement apaisé. Le scrutin du 25 octobre 2025, marqué par un taux de participation de 50,10 %, confirme l’engagement des citoyens. Malgré ce succès, certaines zones restent fragiles, appelant au dialogue et à la cohésion. Le pays mise désormais sur la paix inclusive pour consolider sa stabilité.
Après la présidentielle du 25 octobre 2025, saluée pour son bon déroulement, la Côte d’Ivoire entre dans une nouvelle phase de consolidation démocratique. Le scrutin, avec un taux de participation de 50,10 % selon la Commission électorale indépendante, a été jugé globalement transparent. Des fragilités demeurent cependant dans certaines zones sensibles, où inégalités sociales et clivages communautaires rappellent l’importance du dialogue et de la cohésion nationale.
Pour les acteurs politiques, je crois qu’ils sont engagés depuis longtemps dans cette dynamique de paix, y compris ceux de l’opposition. Il est important de dialoguer avec les acteurs des deux camps, passés et actuels, pour établir une table de négociation et écouter leurs points de vue. Même si cela ne fournit pas toutes les solutions, c’est déjà précieux d’entendre leurs positions. À mon avis, il faut que tous ces aspects soient pris en compte : que l’opposition soit écoutée et que le travail accompli depuis dix ans contribue réellement à renforcer la cohésion sociale.
MICHEL BETA, Analyste politique
Les autorités ivoiriennes poursuivent leurs programmes de cohésion sociale, tandis que l’opposition appelle à un dialogue national inclusif. Chefs traditionnels, leaders religieux et associations de jeunesse jouent un rôle actif dans la prévention des conflits et le renforcement de la paix. La mobilisation de la société civile s’avère déterminante pour garantir la stabilité et la confiance entre communautés.
Aujourd’hui, l’opposition n’a pas participé. La question qui se pose est la suivante : participera-t-elle aux élections législatives si elle continue de s’abstenir ? C’est une crise supplémentaire. Si elle participe, cela contribuera à décrisper l’atmosphère politique. Pour ma part, je souhaite vivement que l’opposition s’engage. Si les partis d’opposition se mettent enfin dans le rang et se rapprochent de la population qu’ils représentent, alors nous pourrons avancer et obtenir des résultats positifs.
SYLVAIN DEBAILLY, Journaliste
La présidentielle de 2025 ouvre ainsi une nouvelle étape vers la stabilité et la paix durable. Grâce aux initiatives de cohésion sociale et à l’engagement des acteurs locaux, la Côte d’Ivoire cherche à transformer cet apaisement en un dialogue constructif et inclusif, capable de rassembler toutes les communautés et de préparer un avenir prospère pour ses citoyens.
