Le 1er août 2021, des violences intercommunautaires entre les tribus issas et afars ont dégénéré à Djibouti. Trois victimes ont perdu la vie lors des affrontements. Dans un communiqué, le parti d’opposition djiboutien Alliance républicaine pour le développement pointe du doigt des bavures policières.
À Djibouti, la dégradation de la paix civile préoccupe l’opposition. Le 1er août 2021 dans un communiqué, le parti d’opposition Alliance républicaine pour le développement (ARD) a déploré le décès de trois citoyens suite à des actes de violence intercommunautaire. Des violences que l’ARD attribuent à la police nationale djiboutienne.
L’insécurité règne à Djibouti depuis les récents affrontements entre les peuples Afar et Issas dans la zone stratégique qui sépare les régions Afar et Somali en Ethiopie. Dans les localités de Warabaley, Arhiba et Balbala, des barrages ont été érigés et des habitations incendiées. Selon l’ARD, les violences sont recensées dans des quartiers occupés majoritairement par des ressortissants Afar.
Les autorités djiboutiennes ont réagi à la suite des violences intercommunautaires qui ont secoué le pays. Le ministre de l’Intérieur, Said Nouh Hassan, a qualifié ces actes d’ »intolérables ». De plus, le gouvernement djiboutien a annoncé la mise en garde à vue de plusieurs personnes sans en donner le nombre exact. Malgré un retour au calme, les populations restent dans la peur d’une escalade des tensions irrédentistes.