Situé au carrefour des routes maritimes reliant l’Asie, l’Europe et l’Afrique, le détroit de Bab el-Mandeb est au cœur d’une crise. Djibouti, en tant que nation clé dans la région, se trouve directement impacté par les tensions croissantes. Les menaces contre la sécurité maritime dans la mer Rouge se sont élargies au fil du temps intensifiant les opérations de surveillance le long de ses voies maritimes stratégiques.
Dans un contexte de montée des tensions en mer Rouge, Djibouti, depuis le 5 février, a intensifié ses opérations de surveillance le long de ses voies maritimes stratégiques. Le pays a à cet effet décidé d’accroître ses capacités de sécurisation de la zone, en augmentant les patrouilles côtières. Cette mesure vise à dissuader les attaques et à garantir la sécurité des navires et des activités maritimes dans la région mais aussi à protéger les intérêts économiques et sécuritaires de Djibouti et de ses voisins. Le commandant de la garde côtière djiboutienne, le Colonel Wais Omar Bogoreh, a souligné l’importance d’anticiper les situations afin de mieux les gérer.
En effet, Djibouti essaye de se protéger contre les multiples attaques en mer rouge parce que aujourd’hui il va s’en dire que sa sécurité est menacé par ce que elle achète une guerre qu’elle n’a pas créer dans la mesure où ce sont les houthi qui attaquent des navires en mer rouge et les américains avec leurs alliés essaient d’empêcher que les houthi continuent de perturbé le trafic maritime “
Emile Ouedraogo, Analyste Politique – Burkina Faso
Les menaces contre la sécurité maritime dans la mer Rouge se sont élargies au fil du temps, étant alimentées par les attaques des militants Houthi du Yémen contre des navires de gouvernements en lien avec Israël étant donné que la mer Rouge est à proximité immédiate du Yémen. Selon le Fonds monétaire international (FMI), depuis mi -janvier 2024, le nombre de bateaux transitant par le détroit de Bab el-Mandeb, à l’entrée de la mer Rouge, au niveau de Djibouti et du Yémen, a chuté de plus de 50 % par rapport à la même période en 2023.
“Djibouti en prenant ses précautions va s’en doute pouvoir protéger ses intérêts économique et pouvoir sécuriser ses populations et aussi sécuriser le flux maritime sur ses côtés avec ses partenaires”
Emile Ouedraogo, Analyste Politique – Burkina Faso
Djibouti abrite plusieurs bases militaires, mais ne fait pas partie de la coalition internationale dirigée par les États-Unis qui a lancé des frappes aériennes contre le groupe Houthi. Le renforcement des patrouilles côtières témoigne de la détermination de Djibouti à protéger ses eaux territoriales et à garantir la tranquillité des activités maritimes dans la région. La situation reste préoccupante sur le plan économique, mais Djibouti compte sur la collaboration internationale pour faire face aux défis actuels.