La production de véhicules électriques à l’échelon du globe devrait considérablement augmenter ces prochaines années. Dans cette perspective, et de l’avis des spécialistes du secteur, le Maroc pourrait se positionner comme maillon essentiel dans la confection des batteries électriques. Un domaine que la RD Congo est décidé à explorer, afin de développer une industrie dans le pays. Le Maroc, en avance dans le domaine, veut cheminer avec ce pays d’Afrique centrale.
Dans la compétition industrielle liée à la fabrication des batteries électriques, les alliances pourraient aider le continent africain à occuper le haut de l’affiche. Alors que le République démocratique du Congo amorce un tournant important dans le domaine, elle voit la main tendue du Maroc, pays inscrit dans le Top 20 des constructeurs d’automobiles électriques dans le monde.
L’une des particularités du Royaume chérifien a trait à ses ressources minières, notamment le Cobalt, la fluorine ou le phosphate, principaux composants des batteries. Le pays peut se fournir auprès des pays membres de la ZLECAF dont la République démocratique du Congo en lithium. De quoi faire du secteur de l’automobile électrique un secteur en marche au Maroc, au point de voir ses chiffres supplanter ceux du phosphate, dont les exportations se sont élevées à 5,4 milliards USD en 2018.
Si l’on observe le taux d’intégration important et croissant dans la production automobile marocaine, et la présence des ressources minières pour la fabrication des batteries, le Maroc a, selon Anas Abdoun, analyste en prospective économique et géopolitique, la possibilité de produire un très grand nombre des composants de la voiture électrique de demain. Sa collaboration en vue avec la RDC, est un gage de performance.
