L’Égypte souhaite faire du secteur des TIC un catalyseur de la croissance économique. Le 16 juillet 2024, le ministre des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat, a annoncé d’importants projets engagés par le gouvernement visant à accroître la contribution du secteur au PIB à 8% d’ici 2030. Il s’agit, entre autres, d’améliorer l’infrastructure numérique du pays, de former 500 000 professionnels du secteur au cours de l’exercice 2024/2025 et de promouvoir la fabrication locale de téléphones mobiles.
Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) a contribué à hauteur de 5,8% au produit intérieur brut égyptien au cours de l’exercice 2023/2024, ont révélé les données du ministère des Communications et des Technologies de l’information rendues publiques le 16 juillet 2024. L’Égypte souhaite faire de ce secteur un catalyseur de l’activité économique. Avec d’importants projets engagés dans les TIC, le gouvernement vise à augmenter la contribution du secteur au PIB à 8% d’ici 2030.
Depuis quelques années déjà, le gouvernement égyptien a accéléré sur le secteur du numérique qui aujourd’hui représente 20% de croissance par an. C’est un secteur qui a été favorisé, notamment par la réglementation. On a noté une multiplication des startups ces dernières années qui se sont distinguées sur les marchés internationaux. Je pense aux startups liées aux transferts d’argent et aux paiements en ligne.
Mohamed AMIRI, Journaliste
Pour réussir le pari d’accroître la contribution des TIC au PIB, le gouvernement égyptien vise à établir des câbles sous-marins, à attirer des investissements dans le cloud computing et à promouvoir la fabrication locale de téléphones mobiles. De plus, un programme a été lancé avec pour objectif de former 500 000 professionnels du secteur au cours de l’exercice 2024/2025, selon le ministère des TIC. L’exécutif annonce également l’augmentation du nombre de centres d’innovation numérique à 32 d’ici 2026.
Ce secteur est très prometteur mais cela dit, il est quand même confronté aux réalités de la société égyptienne où il y a une alphabétisation qui aujourd’hui, à marche forcée, doit être accélérée. Le pays connaît encore un taux assez élevé d’analphabétisme. Le gouvernement doit s’engager encore plus massivement dans l’installation de la fibre sur l’ensemble du territoire.
Mohamed AMIRI, Journaliste
Le gouvernement égyptien s’est engagé à améliorer l’infrastructure numérique du pays. Cela comprend l’extension de la couverture du réseau à large bande à l’échelle nationale, le remplacement des réseaux en cuivre par des câbles à fibre optique et l’augmentation du nombre de tours de téléphonie mobile à 50 000 d’ici 2030. En outre, 9,3 millions de bâtiments seront connectés à la fibre optique, 500 000 Égyptiens bénéficieront de programmes d’alphabétisation numérique et près de 2 000 antennes de téléphonie mobile seront installées ou modernisées, a annoncé le ministre Amr Talaat.