Dans le cadre de sa stratégie de développement économique et industriel, l’Égypte a donné son feu vert, le 25 septembre, à la création de trois nouveaux projets au sein de zones franches privées. Destinés à exporter l’intégralité de leur production tout en intégrant progressivement des composants locaux, ces projets visent à renforcer la compétitivité des produits égyptiens, stimuler la création d’emplois et affirmer le rôle du pays comme pôle industriel régional, dans un contexte où les exportations ont plus que doublé depuis 2018.
Dans une décision stratégique visant à renforcer son développement économique et industriel, le Cabinet égyptien a approuvé le 25 septembre, la création de trois nouveaux projets au sein du système de zones franches privées. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique gouvernementale visant à accroître la capacité de production nationale, à stimuler la compétitivité des produits égyptiens sur les marchés internationaux et à favoriser la création d’emplois dans un contexte où les exportations égyptiennes ont atteint 51,1 milliards de dollars en 2023, en hausse par rapport à 28,6 milliards en 2018.
« Nous savons que la balance commerciale égyptienne est déficitaire. Notamment, en 2024, elle a affiché un déficit de 4,2 milliards, et il est donc important d’examiner cette balance commerciale à la lumière des politiques gouvernementales égyptiennes. »
NICOLAS KEVIN YENE ATANGANA, Expert en économie internationale – Cameroun
Les projets concernent l’implémentation des usines en vue d’exporter 100 % de sa production, avec un objectif d’intégration de 30 % de composants locaux dès le démarrage, portant ce taux à 50 % dans les cinq ans. Ces projets visent à renforcer le rôle de l’Égypte en tant que pôle industriel régional, en intégrant les chaînes de valeur mondiales et en augmentant les entrées de devises étrangères. Le gouvernement égyptien prévoit également d’étendre son réseau de zones franches publiques, avec quatre nouvelles zones prévues d’ici la fin de 2026, afin de répondre à la demande croissante d’investissements industriels et de renforcer la compétitivité des exportations égyptiennes sur les marchés mondiaux.
« Le nœud même de la zone franche est de renforcer la compétitivité des nationaux sur les marchés internationaux. La zone franche va donc soutenir et donner un coup de pouce aux Égyptiens afin qu’ils puissent devenir des leaders économiques dans la région et sur les marchés internationaux. »
NICOLAS KEVIN YENE ATANGANA, Expert en économie internationale – Cameroun
Ces initiatives selon les autorités égyptiennes s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à diversifier l’économie égyptienne, à réduire la dépendance aux importations et à stimuler la croissance économique. En attirant des investissements étrangers et en créant des emplois locaux, l’Égypte espère renforcer sa position sur la scène économique internationale.



