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Egypte : une coalition de l’opposition renonce à présenter un candidat à la présidentielle

L’opposition a déclaré dimanche 17 septembre 2023 qu’elle ne désignerait pas de candidat à l’élection présidentielle prévue en 2024, après que son favori, Hichem Kassem,  ait été condamné à six mois de prison pour des accusations de diffamation à l’encontre d’un haut responsable du gouvernement. 

Le principal mouvement d’opposition libéral égyptien a annoncé son retrait de la course à la présidentielle après la condamnation de l’activiste politique Hisham Kassem à six mois de prison ferme. Cette condamnation a suscité des préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et à l’état de la démocratie dans le pays, et soulevé des questions quant à l’intégrité du processus électoral en Égypte, alors que se profile l’élection présidentielle qui doit se tenir d’ici au printemps 2024.

Le cas du journaliste Hicham Kassem rappelle que les conditions éthiques en Égypte ne sont pas encore réunies pour permettre à l’un des éléments de la société civile d’accéder au poste suprême de l’État. La peur, du côté de la population reste visible et la crainte de l’institution militaire mais aussi du pouvoir que le scénario de 2011 se répète un nouveau.

Mohamed Abdel AZIM, Analyste politique 

Hicham Kassem , 64 ans, est considéré comme une figure clé de l’opposition, et envisagé comme potentiel candidat lors de la prochaine élection présidentielle en Égypte.  Il est le leader de la coalition Courant libre, formée en juin 2023 par les partis d’opposition, notamment de gauche. Cette coalition prône la libéralisation économique et appelle à la fin de la mainmise de l’armée sur l’économie égyptienne.

En 2011, je rappelle aussi que la révolte, n’a pas pu porter l’Égypte sur la voie des élections démocratiques car malgré l’arrivée de Mohamed Morsi au pouvoir, un civil n’a pas aidé l’Égypte à se détacher par rapport à la mainmise de l’armée sur les conditions des élections en Égypte.

Mohamed Abdel AZIM, Analyste politique 

Ces dernières années, en Égypte, de nombreux journalistes militants des droits de l’homme et opposants politiques ont été arrêtés emprisonnés ou contraints à l’exil,  suscitant de vives critiques de la part de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme. 

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