Lors d’une conférence tenue à Abidjan, des femmes chefs d’entreprises se sont entretenues avec la jeunesse sur les perspectives de stimulation de l’entrepreneuriat féminin. Cependant, la majorité des femmes entrepreneures évolue encore dans le secteur informel, représentant près de 80% des activités économiques féminines. Pour réduire cette précarité, le gouvernement, en collaboration avec des partenaires internationaux, a lancé des programmes de formalisation et de formation. Des projets comme « Femmes et Développement » ont formé plus de 50 000 femmes aux compétences entrepreneuriales et à la gestion financière.
En Côte d’Ivoire, la stimulation de l’entrepreneuriat féminin est devenue une priorité nationale. Selon le ministère de la Promotion de la Femme, 35% des entreprises formelles sont dirigées par des femmes, un chiffre en hausse grâce aux divers programmes d’accompagnement. Des initiatives comme le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI) ont permis de financer plus de 200 000 projets féminins, injectant environ 100 milliards de FCFA dans l’économie.
“L’accès au financement. Il est représentatif des types d’instruments qui sont disponibles sur le marché et qui ne sont pas souvent adaptés aux besoins des entreprises locales. Donc, c’est très bien qu’on ait de plus en plus d’options, non seulement en termes de microfinance, mais de méso finance. Mais il faudrait aussi d’autres produits financiers tels que la prise de participation ou même l’accès au crowdfunding. Tout ce qui est mobilisation de ressources en ligne et tout ça puisse être disponible pour nos entreprises.”
FATOU TOURE, Fondatrice HTS PARTNER – Côte d’Ivoire
Lors d’une conférence tenue à Abidjan, des femmes chefs d’entreprises se sont entretenues avec la jeunesse sur les perspectives de stimulation de l’entrepreneuriat féminin. Cependant, la majorité des femmes entrepreneures évolue encore dans le secteur informel, représentant près de 80% des activités économiques féminines. Pour réduire cette précarité, le gouvernement, en collaboration avec des partenaires internationaux, a lancé des programmes de formalisation et de formation. Des projets comme « Femmes et Développement » ont formé plus de 50 000 femmes aux compétences entrepreneuriales et à la gestion financière.
“Le fait qu’il y ait beaucoup d’entreprises dans le secteur informel aussi, c’est un fait de notre non seulement la structure qu’on a en ce moment parce qu’on a beaucoup d’entreprenariat, de subsistance, donc on a beaucoup d’entreprises qui se créent juste pour subvenir à leurs besoins. Donc, l’idée de la formalité n’est pas forcément le maître mot. Quand on prononce que des entreprises. ”
FATOU TOURE, Fondatrice HTS PARTNER – Côte d’Ivoire
Ces efforts portent leurs fruits, mais des défis subsistent. Le taux d’accès des femmes aux crédits bancaires reste faible, à 10% contre 30% pour les hommes. Pour renforcer l’impact, des campagnes de sensibilisation et des réformes juridiques sont en cours afin de créer un environnement plus favorable à l’entrepreneuriat féminin formel. L’objectif est d’atteindre un taux de formalisation de 50% d’ici 2030, contribuant ainsi à une croissance économique inclusive et durable.