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En Côte d’Ivoire, le déficit de logements est estimé à 500 000 par an

En Côte d'Ivoire, le déficit de logements est estimé à 500 000 par an

En Côte d’Ivoire, le défi de l’accès au logement persiste, avec un déficit estimé à plus de 500 000, principalement concentré à Abidjan, et en croissance annuelle d’environ 10%. Face à cette réalité, le Gouvernement a lancé en 2012 le Programme Présidentiel de construction de Logements Sociaux et Economiques (PPLSE), visant à répondre à cette demande pressante. Cependant, l’aspiration à la propriété demeure forte, et des initiatives locales telles que le Salon Ivoirien du logement, de l’Assurance et de la Banque (SILAB) émergent pour offrir des solutions innovantes à ce défi.

En Côte d’Ivoire, l’accès au logement demeure une préoccupation majeure pour les populations ainsi que pour les pouvoirs publics. Le déficit de logements est estimé à plus de 500 000 dont l’essentiel à Abidjan, et ce déficit croît d’environ 10% chaque année. Selon le “Centre for Affordable Housing Finance in Africa”. Parmi les locataires ivoiriens, 67% ont exprimé le souhait d’avoir leur propre logement.  En 2012, le Gouvernement a lancé le Programme Présidentiel de construction de Logements Sociaux et Economiques (PPLSE) pour faciliter l’accès à un logement décent. L’objectif est de construire 150 000 logements d’ici 2025.

“Aujourd’hui, la problématique du logement est mondiale, surtout les capitales de nos différents pays qui sont des mégalopoles connaissent un grand problème de logements. En Côte d’Ivoire, il faut prendre en compte le fait qu’on a un gap qui varie entre 600 000 et 800 000 logements pour dire que les Ivoiriens ont besoin de se loger. Et beaucoup d’entre eux n’ont pas accès actuellement. Le ministère de la Construction, du Logement, de l’Urbanisme, justement, a entrepris à travers le ministre Koné Bruno, beaucoup de réformes pour permettre de sécuriser toute la chaîne. Parce qu’avant de construire, il faut disposer d’un foncier.”

BOAH JEAN PASCAL, Directeur de la coopération internationale au MCLU

Dans le contexte de la Côte d’Ivoire, l’accès à la propriété reste un rêve pour beaucoup, souvent entravé non pas par le désir, mais par le manque d’informations et de ressources adéquates. Plusieurs initiatives sont développées par des Africains sur le continent afin d’y apporter des solutions adéquates. C’est le cas d’EPHREM YOUKPO, promoteur du Salon Ivoirien du logement, de l’Assurance et de la Banque (SILAB), plateforme réunissant la diaspora et les acteurs de l’investissement local.

“Tout le monde rêve de devenir propriétaire en Côte d’Ivoire avant de sortir dans son propre pays. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, parce que nous ne voulons pas de l’autre tiers, en France ou en Europe, mais parce que nous n’avons pas les informations, n’avons pas les bonnes personnes et les personnes ressources, comme on dit pour nous donner de bonnes clés et surtout nous donner des valeurs, des produits qui nous amènera à cela. À partir de ce moment là que je me suis dit il faut peut être créer une région, une plateforme qui permette à ces à la diaspora et aux entreprises d’investissement de Côte d’Ivoire, que ce soit la société d’entreprise, les sociétés immobilières, les banques et les assurances, de pouvoir se rencontrer. Enfin, qu’il y ait des échanges directs sans intermédiaire.

EPHREM YOUKPO, Promoteur du SILABCôte d’Ivoire

Le salon, prévu les 24,25,26 mai 2024 à Paris, se présente comme une opportunité pour les membres de la diaspora ivoirienne de participer au développement économique de leur pays à travers des investissements dans le domaine de l’habitat.

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