Les mines constituent un véritable levier de développement, la Guinée dont l’économie est principalement adossée à ses ressources minières veut tirer le maximum de profit de ses exploitations. Sa politique minière tient compte de la sous-traitance qui constitue des opportunités pour l’économie locale mais aussi pour les populations impactées.
En Guinée, le secteur minier représente actuellement plus de 85% des exportations et fournit autour de 20 % des recettes publiques. Reconnue pour ses grandes richesses minières tels que la bauxite, le fer, l’or et le diamant, le pays d’Afrique de l’Ouest mise sur les opportunités de ce secteur pour booster l’économie locale par le biais de la sous-traitance.
« Au niveau de GAC et de ses sous-traitants, nous nous assurons que nous offrons des formations professionnelles, techniques aux travailleurs nationaux, améliorant ainsi leur compétences et en augmentant leur employabilité à long terme. Ce qui va leur permettre au delà du secteur minier de pouvoir trouver du travail »
Yussouf Sylla, Directeur Général de GAC – Guinée
Le secteur minier guinéen a besoin de rompre avec le narratif habituel et encourager son développement, explique la chambre nationale des mines de Guinée qui encourage la sous traitance de substance. Ce qui doit permettre l’émergence, l’autonomie et surtout la compétitivité des entreprises d’origine locale, tout le long de la chaîne de valeur minière et de la construction.
« Qu’on aille vers un nouveau narratif, celui de donner de la consistance et de la substance au contenu local en pensant par exemple à la formation d’une élite nationale qui s’investit dans la mine. Donc on ne donne pas l’initiative aux entreprises d’agir, de competir et de les mettres à un niveau où elles peuvent être solides pour que pendant ou après la mine, qu’elles soient des entreprises fortes »
Ismael Diakité , Président de la chambre des mines – Guinée
La cotraitance, l’externalisation d’un bon nombre d’activités de moindre importance pour créer des effets d’entraînement sur l’arrière pays ferait éclore un vivier de Petites et Moyennes Entreprises. Comme au Nigeria, en Afrique du Sud, en Éthiopie ou au Rwanda, il s’agit de pouvoir créer des champions nationaux, constituer de nouveaux modèles capables d’être dans un partenariat à long terme.
