C’est dans la capitale britannique que le Togo, en partenariat avec l’Union africaine, a organisé le 9 avril 2025 une conférence historique sur le panafricanisme et les réparations. Un retour symbolique à la source d’un combat pour la justice et la mémoire.
C’est dans la capitale britannique, 125 ans après le tout premier Congrès panafricain de 1900, que s’est tenue la conférence “The London Conference, 125 Years Later: Pan-Africanism and Dialogue on Reparations”. Organisée par la République du Togo en collaboration avec l’Union africaine, cette rencontre marque un tournant symbolique et politique majeur. Des représentants de plusieurs États africains, universitaires, activistes et membres de la diaspora se sont réunis pour réfléchir ensemble aux réparations dues aux peuples africains, en lien avec l’esclavage, la colonisation et leurs séquelles actuelles.
“Je pense que nous sommes ici parce qu’il y a 125 ans, des personnalités visionnaires se sont réunies ici à Londres pour délibérer sur l’avenir de l’Afrique et de ses peuples dispersés à travers le monde par le fait de l’histoire. Leur vision était claire : unir les peuples africains, s’opposer à l’existence du fascisme exacerbé, à l’exclusion et à l’oppression.”
Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères – Togo
Au cœur des échanges : la nécessité de justice historique et de reconnaissance. Ce rendez-vous s’inscrit aussi comme une étape préparatoire au 9e Congrès panafricain, prévu en 2025 à Lomé. Dans un contexte international où les débats sur les réparations prennent de l’ampleur, Londres résonne comme un lieu de mémoire et de renaissance pour les aspirations panafricaines. Un retour aux sources qui ne manque pas de sens, puisque c’est dans cette même ville que Du Bois, Henry Sylvester-Williams et d’autres pionniers ont planté les premières graines du panafricanisme moderne.
“ J’affirme que l’origine de l’universalité des droits de l’homme nous vient de l’empire mandingue au XIIIᵉ siècle. Et c’est clair, nous avions la charte, la charte d’un l’empire de Mandingue depuis le XIIIᵉ siècle. Et tout le monde sait, sur un plan historique, que la Révolution française est arrivée. Après donc, 500 ans après, donc, ce fut et nous devons en être fiers. Et je ne le dis pas parce que c’est moi ou même parce que c’est vous. L’UNESCO l’a reconnu. “
Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères – Togo
Enfin, la conférence a aussi été l’occasion de remettre en lumière les fondements philosophiques et culturels africains, souvent méconnus. À travers des panels, des témoignages et des échanges intergénérationnels, les participants ont souligné l’urgence de repenser l’histoire à partir des vérités africaines. En affirmant la continuité entre les luttes passées et les combats actuels, Londres 2025 s’impose comme un jalon essentiel dans la quête d’un avenir panafricain plus juste et solidaire.C’est dans la capitale britannique, 125 ans après le tout premier Congrès panafricain de 1900, que s’est tenue la conférence “The London Conference, 125 Years Later: Pan-Africanism and Dialogue on Reparations”. Organisée par la République du Togo en collaboration avec l’Union africaine, cette rencontre marque un tournant symbolique et politique majeur. Des représentants de plusieurs États africains, universitaires, activistes et membres de la diaspora se sont réunis pour réfléchir ensemble aux réparations dues aux peuples africains, en lien avec l’esclavage, la colonisation et leurs séquelles actuelles.
“Je pense que nous sommes ici parce qu’il y a 125 ans, des personnalités visionnaires se sont réunies ici à Londres pour délibérer sur l’avenir de l’Afrique et de ses peuples dispersés à travers le monde par le fait de l’histoire. Leur vision était claire : unir les peuples africains, s’opposer à l’existence du fascisme exacerbé, à l’exclusion et à l’oppression.”
Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères – Togo
Au cœur des échanges : la nécessité de justice historique et de reconnaissance. Ce rendez-vous s’inscrit aussi comme une étape préparatoire au 9e Congrès panafricain, prévu en 2025 à Lomé. Dans un contexte international où les débats sur les réparations prennent de l’ampleur, Londres résonne comme un lieu de mémoire et de renaissance pour les aspirations panafricaines. Un retour aux sources qui ne manque pas de sens, puisque c’est dans cette même ville que Du Bois, Henry Sylvester-Williams et d’autres pionniers ont planté les premières graines du panafricanisme moderne.
“ J’affirme que l’origine de l’universalité des droits de l’homme nous vient de l’empire mandingue au XIIIᵉ siècle. Et c’est clair, nous avions la charte, la charte d’un l’empire de Mandingue depuis le XIIIᵉ siècle. Et tout le monde sait, sur un plan historique, que la Révolution française est arrivée. Après donc, 500 ans après, donc, ce fut et nous devons en être fiers. Et je ne le dis pas parce que c’est moi ou même parce que c’est vous. L’UNESCO l’a reconnu. “
Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères – Togo
Enfin, la conférence a aussi été l’occasion de remettre en lumière les fondements philosophiques et culturels africains, souvent méconnus. À travers des panels, des témoignages et des échanges intergénérationnels, les participants ont souligné l’urgence de repenser l’histoire à partir des vérités africaines. En affirmant la continuité entre les luttes passées et les combats actuels, Londres 2025 s’impose comme un jalon essentiel dans la quête d’un avenir panafricain plus juste et solidaire.