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Ethiopie – Conflit dans le Tigré : le TPLF rejette les allégations de la force soudanaise

Dans un communiqué publié mardi 7 mai 2024, le gouvernement intérimaire du Tigré rejette catégoriquement les accusations portées par les Forces de soutien rapide. Ce groupe paramilitaire est engagé dans un conflit avec les forces armées soudanaises depuis avril 2023 pour le contrôle du pays. Le gouvernement du Tigré a qualifié ces allégations de tentative visant à internationaliser le conflit dans le but d’obtenir un soutien extérieur. Cette déclaration souligne les tensions croissantes et la complexité du conflit en cours, mettant en lumière les enjeux régionaux et internationaux qui y sont associés.

L’administration intérimaire du Tigré a fermement rejeté ce qu’elle qualifie d’affirmations sans fondement des Forces de soutien rapide (RSF), accusant les forces du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) de « participer au combat de la société civile soudanaise », en collaboration avec les Forces armées soudanaises (SAF). Le gouvernement tigréen « nie avec véhémence toute implication dans ces activités. Dans une déclaration datée du 6 mai 2024, le gouvernement intérimaire du Tigré a officiellement répondu aux allégations formulées par RSF, affirmant que ces déclarations « semblent viser à renforcer le soutien international à la campagne de guerre contre leurs SAF en internationalisant la tragique situation de guerre civile. 

“Le soutien présumé du gouvernement intérimaire érythréen aux forces de soutien rapide du général Dagano peut s’expliquer par trois hypothèses. Première hypothèse c’est qu’en Afrique les frontières étant poreuses, il est pas exclu qu’à titre individuel certains Erythréens puissent rejoindre la rébellion soudanaise et qui ont une certaine expertise pour avoir été formés jadis par le gouvernement central soudanais.”

Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo

En outre, le communiqué de l’administration a indiqué que les allégations de RSF selon lesquelles les combattants du TPLF auraient participé à la guerre civile soudanaise ne reposent sur rien d’autre qu’une imagination féconde. 

“Deuxième hypothèse cest que c’est le soudan qui répandre ce bruit pour amener l’Ethiopie à intervenir contre les forces du général Dagalo vue que le principe : l’ami de mon ennemi c’est aussi mon ennemi et que si les Soudanais se mettaient avec les Tigréens,  le gouvernement éthiopiens auraient des raisons légitimes d’intervenir. Troisième hypothès, c’est que ce sont effectivement à juste titre, les Forces de soutien rapide qui l’affirme publiquement pour montrer que dans le jeu d’alliance qu’il y a dans la région, montrent qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils peuvent compter sur une base arrière assez solide, c’est à dire le gouvernement intérimaire tigréen/ Et qu’on doit compter avec cette donne lors des négociations à venir” parce qu’il y a quand même un jeu d’alliance qui s’établit dans la région et chacun est en train compter publiquement ses soutiens. “

Kerwin MAYIZO, Analyste politique – RD Congo

Selon les Nations Unies , à la fin de 2023, environ 12 000 civils avaient perdu la vie dans la guerre civile au Soudan, même si le nombre réel de morts semble être nettement plus élevé. En outre, près de la moitié des 49 millions d’habitants du Soudan ont cruellement besoin d’une aide humanitaire. 

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