L’économie éthiopienne ouvre son secteur bancaire aux investissements étrangers. A cet effet, le 16 décembre 2024, le Parlement éthiopien a approuvé la libéralisation partielle de son système bancaire, permettant à des acteurs étrangers de s’implanter dans ce pays d’Afrique de l’Est dont l’économie est encore largement administrée par les autorités nationales. Toutefois, une poignée de parlementaires de l’opposition restent inquiets du fait que les banques locales ne seraient pas en mesure de rivaliser avec les concurrents étrangers.
Le Parlement éthiopien a approuvé mardi 16 décembre la libéralisation partielle de son système bancaire, permettant à des acteurs étrangers de s’implanter dans ce pays d’Afrique de l’Est dont l’économie est encore largement administrée par les autorités nationales. Par ailleurs, selon cette législation les parts détenues par des investisseurs étrangers ne devraient pas dépasser les 40%. Cette limitation des investissements étrangers est effectuée en vue de protéger les investissements locaux effectués dans ce secteur selon des économistes.
“Vous vous accordez avec moi qu’avec près de 120 millions de personnes, que l’Ethiopie est l’une des plus grandes économies en Afrique sub saharienne. C’est un marché qui a longtemps été lorgné par des investisseurs étrangers pour avoir été fermés pendant des décennies. Et donc lorsque le gouverneur de la banque central a annoncé l’octroie de 5 licence aux banques internationale, cela a ravi tout le monde”
Gabriel Negatu, Chercheur principal – Ethiopie
L’Éthiopie, qui compte plus de 120 millions d’habitants, est l’un des pays les plus peuplés du continent africain. Elle est depuis longtemps lorgnée par les investisseurs étrangers qui cherchent à investir dans son secteur bancaire resté fermé depuis des décennies. Bien que cette nouvelle loi soit acclamée par de nombreux économistes, une poignée de parlementaires de l’opposition sont inquiets du fait que les banques locales ne seraient pas en mesure de rivaliser avec les concurrents étrangers.
“Le projet tout entier vise à injecter de nouveaux financements, injecté la technologie, renforce la stratégie financière inclusive et permet aux personnes de bénéficier de meilleurs produits et de service parce qu’actuellement les services de l’industrie bancaire dans le pays sont très archaïques et pas au niveau des standards internationaux. Donc le but de ce projet est de permettre d’élever les standards des industries bancaires locales.
Gabriel Negatu, Chercheur principal – Ethiopie
Rappelons que depuis la prise de fonction d’Abiy Ahmed en 2018 l’Ethiopie à progressivement ouvert son économie étroitement contrôlée, qui est l’une des plus grandes d’Afrique subsaharienne.