Au Gabon, le Sénat et le parlement, a l’issue de la clôture de la session extraordinaire tenue le lundi 20 janvier a adopté en termes identiques à ceux de l’Assemblée nationale le projet de loi organique portant code électoral. Les 168 députés et sénateurs convoqués en session extraordinaire ont approuvé le texte au terme de dix jours d’examen des 383 articles, rédigés par une commission nationale. Le nouveau texte octroie notamment deux sièges de député aux représentants des Gabonais de l’étranger, et permet aux binationaux de se porter candidat à toutes les élections, à l’exception de la présidentielle, sans renoncer à leur autre nationalité.
Au Gabon, les députés et sénateurs sont parvenus le 20 janvier 2025 à adopter le projet de loi organique portant Code électoral, à l’issue d’une session extraordinaire qui aura durée 10 jours. Le code augmente le nombre de sénateurs de 52 à 70 et permet désormais à la diaspora gabonaise d’occuper deux sièges à la chambre basse du parlement.
“La Session qui s’achève a été consacrée essentiellement à l’examen et à l’adoption du projet de loi organique portant code électoral en République Gabonaise. Ce cas de révision de projet parlementaire rappelle les principes constitutionnel dans le fonctionnement voire dans l’organisation des institutions quoi qu’en période exceptionnelle”
Jean François Ndongou, Président de l’Assemblée nationale de transition – Gabon
Du côté des parlementaires, certains députés de la transition considèrent que ce texte comporte de nombreuses avancées notamment celle de la prise en compte de la société civile qui concourt au suffrage en même temps que les partis politiques, mais aussi les conditions de participation à certains scrutins qui ont été assouplies pour les gabonais disposant d’une autre nationalité.
“C’est un code électoral qui favorise la démocratie, le pluralisme, la liberté et la transparence électorale”
Barry Ndjimal, Député de la transition – Gabon
Par ailleurs, le texte adopté en des termes identiques par l’Assemblée nationale et le Sénat de transition, se veut selon les autorités gabonaises, être une réponse adaptée aux défis démocratiques du pays, au regard notamment de son architecture selon des experts.